A ceux qui se gaussent de la Grèce, la toisant de haut, et qui croient malin de se croire supérieur, Franz-Olivier Giesbert donne une leçon de réalisme en leur assénant la douche froide de son billet du Point (n° du 6 mai 2010) :
« A qui le tour ? » y demande-t-il, rappelant aux imprudents (ou inconscients ?) que, « depuis trois décennies – les « Trente Piteuses », après les « Trente glorieuses »- nous dépensons systématiquement plus que nous produisons »…
Certes, la Grèce n’a pas volé la punition qui lui a été infligée, mais n’oublions pas que – question gabegie, inconscience, incompétence, politique suicidaire et on en passe… – notre Pays Légal n’est pas mal non plus… Et que la Grèce représente, ni plus ni moins, « le modèle vers lequel nous nous dirigions bon an mal an… » (mais pourquoi FOG emploie-t-il un imparfait ?…)
En lisant ce billet, il revient en mémoire – allez savoir pourquoi… – la stupéfiante déclaration d’Edgar Faure, juste après les « évènements » de mai 68: L’an passé, nous étions au bord du gouffre, depuis, nous avons fait un grand pas en avant…
FOG en chroniqueur avisé ? Au secours….