160 pages, 19 euros
L’islam est-il un danger pour l’Europe ? Avec la présence de plus en plus importante des musulmans dans nos pays européens, et tout particulièrement depuis le choc des attentats terroristes du 11 septembre 2001, cette question est désormais sur toutes les lèvres. Pour y répondre, Christophe Geffroy et Annie Laurent ont interrogé des chrétiens connaissant bien l’islam et venant d’horizons différents. À chacun, les trois mêmes questions ont été posées : 1) L’islam est-il selon vous intrinsèquement mauvais et dangereux, est-il totalitaire ? 2) L’islam a-t-il remplacé le communisme comme danger majeur pour l’Europe ? 3) Peut-on cohabiter pacifiquement avec l’islam, peut-on et doit-on dialoguer avec lui ? Cette enquête a été menée auprès de : Bernard Antony, le P. Frédéric-Marc Balde, le P. Maurice Borrmans, le P. Henri Boulad, Rémi Brague, le P. Michel Gitton, le P. François Jourdan, le P. Mansour Labaky, Laurent Lagartempe, le P. Michel Lelong, René Marchand, Dominique et Marie-Thérèse Urvoy, l’abbé Guy Vandevelde.
Voici ce qu’écrit Annie Laurent, en guise de conclusion:
« ….La seule manière de garantir une cohabitation harmonieuse en Europe est de traiter les musulmans en tant que personnes, titulaires des mêmes droits et tenues aux mêmes devoirs que les autres ressortissants. Cela passe par leur assimilation individuelle à la culture qui les accueille, ce qui implique bien sûr des renoncements de leur part. Mais la paix est à ce prix et elle est inséparable de la vérité, comme le rappelle fréquemment le pape Benoît XVI.
Encore faut-il que les Européens se ressaisissent dans trois domaines cruciaux : 1°) qu’ils cessent de rougir de leur patrimoine religieux, culturel, historique et retrouvent leur liberté intellectuelle pour affronter avec courage et sans peur, celle-ci pouvant conduire à l’irrationalité ; 2°) qu’ils renoncent à anticiper un assujettissement qui ne leur est pas (encore) imposé car cette attitude que j’appelle « dhimmitude mentale » les conduit à des concessions dangereuses ; 3°) qu’ils oeuvrent à redonner à leurs sociétés décadentes le visage attrayant de l’Evangile, ce qui passe par leur conversion. »
Votre enquête n’a aucune valeur car vous n’avez pas interrogé Bernard ANTONY, Alexis ARETTE ou moi-même.
En voilà des dhimmis! Toujours prêts à lécher les babouches des nazislamistes soumis à ce manuel du parfait sale môme qu’ est le coran dicté par un bédouin crasse et pédocriminel du 7e siècle, assassin de plusieurs centaines de Juifs Nul doute que ces gens là vont entamer une carrière de janissaires!!!!
les deux préopinants, duettistes, n’ont aucun titre à commenter un intéressant travail qui est hors du champ restreint de leur comprenoir !
j’ajoute que ces déclarations insultantes, délictueuses, sont proférées par des imposteurs et que cette liste ne devrait !même pas accepter de pareils concours !
Il est vrai qu’ en matière d’ imposture le sieur Patrick Esclafer de La Rode (comme si je me disais de Bourbon ou de Windsor ou de Saxe-Cobourg-Gotha) sait de quoi il parle…. pseudo-modérateur du yahoogroupe de La Légitimité qu’ il a démantelé par son comportement hystérique et bien défavorablement connu de plusieurs mmebres éminents de l’ Institut de la Maison de Bourbon (IMB)… de légitimiste de salon à tendance orléaniste voire maçonnique satanique, il se diversifie désormais apparenment dans le nazislamisme qui pointait déjà chez lui à l’ époque sous un jour fort peu plaisant.
Qu’est-ce que c’est que ces commentaires ?
L’un dit que l’enquête du blog n’a aucune valeur parce qu’on ne l’a pas interrogé ! D’autres règlent, au besoin par des insultes, des comptes d’égo ou de chapelles d’un autre monde …
Ce n’est pas notre rôle, ici, je crois, que de se laisser aller à de telles sottises.
Ce qui importe, c’est la France et le Prince. Le reste est vraiment dérisoire.
Un peu de tenue, ce ne serait pas mal, non ? Et, d’ailleeurs, c’est, très généralement, le cas des notes et des commentaires de ce blog.
Dans la plupart des discours sur l’immigration, on n’a pas de mal à entendre la plainte d’une culture qui a déjà perdu son identité et s’affole de se voir confrontée brutalement à une autre, restée vivante.
Cette plainte n’exprime pas l’identité, elle en révèle la perte. Ce qu’on reproche alors en fin de compte aux immigrés, c’est d’avoir une identité, d’en avoir encore une, alors que nous n’en avons plus.
L’affirmation identitaire qui en résulte devient de ce fait un processus émotionnel, une proclamation empathique, qui débouche fréquemment sur la recherche du bouc émissaire.
Ne sachant plus qui je suis, je me borne à dire avec force ce que je ne suis pas ou ce que je ne veux pas être.
cher Sebasto, vous dites « Ce qu’on reproche alors en fin de compte aux immigrés, c’est d’avoir une identité, d’en avoir encore une, alors que nous n’en avons plus. » et vous parlez d’une culture, l’Islam, « restée vivante ».
Mais n’est-ce pas de l’angélisme, ou du déni de réalité ? Ne voit-on pas, et tous les jours, que les musulmans, en r&alité, et si on dépasse les apparences, sont aussi mal en point que nous: vulgaires, sans culture, attirés par le fric, les jouissances diverses, la société de consommation, bref le matériel ? Vous les voyez parfaits, ayant une identité, une culture ? Regardez qui ils attirent: ces deux voyous d’Anelka et de Ribéry ! Si c’est ça, une religion qui progresse et qui se porte bien, bonjour ! je les leur laisse ! je reconnais que c’est un peu polémique, mais j’en ai un peu assez du discours « le christianisme c’est foutu, mais l’Islam, alors, qu’est-ce que ça marche ! » ou, « les chrétiens sont nuls, mais les musulmans, alors là, c’est de la qualité ! ». En somme la décomposition de la société ne toucherait que nouS, alors qu’eux resteraient purs ? Certes, leur formalisme -vernis léger- les rend en apparence plus forts que nous. Mais dès qu’on gratte un toiut petit peu, on retrouve le hamburger/coca, le désir effréné de fric, l’absence totale de culture, bref, le ras des pâquerettes, comme partout, l’hypocrisie et le formalisme en plus.
J’ai conscience d’être un peu polémique, mais, aterrissez….
Je le concède, j’ai quelque peu « forcé » sur la « provoc ». Mais c’est tellement décevant de voir une nouvelle » enquête » sur l’Islam… Nous n’en n’avons aucun besoin. Tout est déjà archi connu à ce sujet depuis des siècles. Ainsi donc j’aurai certainement pu enrichir cette nouvelle enquête de quelques précisions qui l’aurait peut-être rendue plus utile ? Voilà tout le sens de mon commentaire. Ni plus ni moins… Je n’ai « proféré aucune déclaration insultante ou délictueuse », je n’ai pas de « comprenoir » (?), et je ne comprends rien au qualificatif d « imposteur » ? M. Patrick de La Rode de Montclar de… n’a donc toujours pas appris à comprendre le côté positif des contributions opposées et me traite d’imposteur ce qui est là, pour le coup, une insulte et un délit. Mais à quel propos : « imposteur » ?
Mon Cher Académos, j’admets volontiers que j’ai pu
déplaire en disant que lorsque l’on veut livrer une bataille, on doit partir de ce qu’est le champ de bataille, non de ce qu’il devrait être ou de ce que l’on voudrait qu’il soit. Les gens aiment surtout qu’on leur dise ce qu’ils veulent entendre.
Les pathologies sociales engendrées par une immigration à la fois massive et mal contrôlée rendent la vie difficile à des millions de gens, qui savent aussi très bien que ces problèmes sont appelés à perdurer.
L’idée consolante d’une « Reconquista » future n’est plus soutenue que par une poignée d’esprits qui n’ont pas bien compris dans quel monde nous vivons.
Enfin, quand on s’ingénie à poser les problèmes en des termes tels qu’ils ne peuvent recevoir aucune solution, il ne faut pas s’étonner de se voir condamné au pessimisme. Il y a aujourd’hui en Europe 52,2 millions de musulmans (dont 25 millions en Russie et 13,5 millions en Europe orientale), dont une vaste majorité d’origine européenne. Les autres, que je sache, ne sont ni des Noirs ni des Jaunes.
Si les Européens sont aujourd’hui peu dynamiques, ce n’est pas la faute de ceux qui le sont plus. S’ils ne savent plus en quoi pourrait consister leur identité, ce n’est pas non plus la faute de ceux qui, eux, savent encore en quoi elle réside.
Le spectacle d’une identité forte devrait plutôt conduire ceux qui n’en ont plus à s’interroger sur ce qui a fait disparaître la leur : l’emprise planétaire des valeurs marchandes et le nihilisme occidental, par exemple.
Il faudrait surtout repenser la notion même d’identité, en
consentant à admettre que l’identité n’est pas une essence éternelle, qui permettrait à ceux qui en sont porteurs de ne jamais changer, mais une notion qui nous permet de rester nous-mêmes en changeant tout le temps.
Telles sont, me semble-t-il, les conclusions du livre d’Annie Laurent.
Je trouve, pour ma part, les commentaires contradictoires d’Academos et Sébasto fort intéressants mais l’un et l’autre contestables par ce qu’ils ont, chacun dans leur thèse, d’excessif.
Je voudrais, simplement, ici, relever que le terme de « reconquista » ne pourrait, en aucun cas, quelle que puisse être la politique suivie en France et en Europe, à l’égard des populations musulmanes, s’appliquer à la situation présente.
Il ne peut que s’agir d’un terme inadéquat dans tous les cas de figure actuels, tout simplement parce qu’en Espagne, le processus de reconquista – qui dure aussi longtemps que la présence arabe dans la péninsule, puisqu’il débute dès 718 – consiste en une lutte de royaume à royaume, sans qu’il y ait jamais eu, d’ailleurs, d’apport massif de population.
Que je sache, il n’existe aucun Etat musulman dans l’Union Européenne. L’Espagne, à partir de 711, eut surtout affaire à une ivasion guerrière; l’Europe d’aujourd’hui subit, au contraire, une immigration massive, de nature plébéienne, ce qui est, déjà, beaucoup dire, car les arrivants sont le plus souvent misérables.
Nous sommes loin, ici et maintenant, des royaumes de Grenade ou de Cordoue qui, après tout, eurent leurs mérites …