Pour donner envie à celles et ceux qui ne l’ont pas encore lu, ou acheté… ou qui se demandent si cela vaut le coup…
Pour nous, c’est sûr, il vaut le coup d’être acheté et lu, car c’est un bon livre…
Quelques mises en bouche ?…..
237 pages, 19,50 euros
Vous dites souvent : « Je pense en prince chrétien, j’agis en prince français. » Que signifie concrètement cette formule ?
Ce n’est pas seulement une formule, c’est une règle de vie. Venant d’où je viens, qui pourrait penser que je me définisse autrement ? Je crois que c’est la seule façon de mériter l’estime des Français, quelles que soient leurs origines et leurs croyances. La foi est pour moi comme une seconde nature, c’est autour d’elle que ma personnalité s’est construite. La lumière que j’en ai reçue a marqué ma manière d’être et de penser. Je veux rester fidèle à ces racines familiales et fidèle à cette notion de service qui m’a été transmise dès le plus jeune âge – et qu’à mon tour je transmettrai, je l’éspère, à mes enfants. Dans cette optique, être « prince chrétien » c’est incarner la nécessaire réconciliation de tous les Français autour de l’histoire ancienne et récente de notre pays. Je n’exige évidemment de personne qu’il partage mes convictions. Le souci d’un prince français est de s’adresser à tous ses compatriotes et de les rassembler dans une même affection. C’est aussi en restant fidèle à ses racines que le peuple français pourra relever les défis du futur. Nous avons en nous tout ce qu’il faut pour y parvenir : l’énergie, les compétences. Il nous faut seulement faire fructifier notre génie propre, c’est la condition du succès.
Vous dites vouloir vous impliquer dans le débat public tout en conservant votre position d’arbitre. N’est-ce pas contradictoire ?
Non, je ne crois pas. Il suffit d’avoir un peu de recul par rapport à l’actualité. Et de garder en tête le but que je me suis fixé, et qui ne diffère pas de celui de nos rois capétiens : poursuivre, sous une forme adaptée, l’oeuvre de justice qu’ils ont entamée. Car c’est d’abord de justice que les Français ont besoin pour retrouver confiance en leurs capacités. Et c’est en mettant la justice au coeur de son projet de civilisation que la France, fidèle à sa vocation retrouvera sa prospérité et son rayonnement au sein des nations.
Martin-Guillaume Biennais, Main de justice, 1804. Paris, musée du Louvre
Anne sur Journal de l’année 14 de Jacques…
“Très beau commentaire en vérité. Je suis d’ailleurs persuadée que Bainville vous approuverait !”