Daniel Lefeuvre revient sur les origines de la fusillade qui devait conduire aux massacres d’Européens, à Oran, le 5 juillet 1962, à propos de la communication présentée par Gilbert Meynier, lors d’une journée sur « Paris et la guerre d’Algérie, Une mémoire partagée », le 19 mai 2009.
Il remarque que « cette hypothèse est présentée avec toutes les précautions nécessaires. Néanmoins, elle semble suffisamment crédible aux yeux d’un historien scrupuleux comme Gilbert Meynier pour qu’il ait souhaité l’annoncer publiquement. Cette version témoigne par ailleurs, et une fois de plus, de l’intérêt qu’aurait l’ouverture des archives de l’ALN et du FLN à tous les historiens. Sauf à ce que certains documents soient dérangeant pour l’histoire algérienne officielle !… »
Tout ceci au moment où Saïd Sadi publie son livre, Amirouche, une vie, deux morts, un testament, dont le message est clair : la pseudo-légitimité du gouvernement algérien « repose sur une histoire falsifiée… »
Face aux rodomontades répétées et à l’arrogance permanente de Bouteflika et compagnie, demander l’ouverture totale des archives est bien l’attitude la plus raisonnable. Mais la clique en question semble plus pressée de ressasser sa pseudo histoire officielle que d’aller franchement aux faits: cela cacherait-il quelque chose ?…
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Anne sur Journal de l’année 14 de Jacques…
“Très beau commentaire en vérité. Je suis d’ailleurs persuadée que Bainville vous approuverait !”