Dans le genre « unité du genre humain », Le Figaro Economique du 5 juillet rapporte que les entreprises étrangères installées en Chine se plaignent, avec une insistance, une inquiétude grandissantes, des conditions de travail de plus en plus discriminatoires qui leur sont imposées par l’administration et les autorités chinoises.
A tel point que celles-ci s’en sont dites agacées et qu’un des organes de presse officiels à écrit, à leur intention, des paroles aimables, leur signifiant surtout que, si elles ne sont pas contentes, elles n’ont qu’à aller ailleurs.
On ne saurait être plus clair, de sorte qu’à ce qu’il paraît, l’état de tension est sinon déclaré, du moins latent, entre la Chine et les entreprises étrangères installées sur son sol. Il n’est, de fait, plus très sûr qu’elles y soient les bienvenues.
Pour la Chine, il s’agit, sans-doute, d’être l’atelier du monde, mais en vue de devenir ou redevenir une puissance, une puissance mondiale.
Peut-être est-ce, tout simplement, que la mondialisation ne signifie pas, pour les Chinois, tout à fait la même chose que pour les vieux pays industriels, tel le nôtre.
Pour nous, il s’agit de faire du monde un marché unique mondialisé; d’acheter au meilleur coût; de consommer aux moindres frais, quitte à y perdre des dizaines de millions d’emploi.
Pour la Chine, il s’agit, sans-doute, d’être l’atelier du monde, mais en vue de devenir ou redevenir une puissance, une puissance mondiale.
Lorsque surgissent les symptômes du malentendu, il est peut-être déjà trop tard pour en empêcher les conséquences.
C’est, assurément, une erreur de croire que l’Asie est constituée de peuples soumis, courtois, paisibles et souriants. De toutes ces qualités, ils n’ont, sans-doute, en réalité, que le sourire perpétuel de leur visage.
Ne les croyons pas forcément plus méchants que nous, mais, sans remonter au déluge, souvenons-nous de la cruauté des Vietnamiens, dans la guerre, celle des Cambodgiens, dans leurs atroces révolutions, celle des Chinois dans les vagues de fond de la Révolution Culturelle et les horreurs du régime Mao Tsé Toung, sans compter les conflits sino-japonais et autres conflits asiatiques.
Il n’est pas sûr du tout que les voyages, Internet, les échanges et interdépendances économiques, et autres réalités du monde dit moderne, soient venus à bout de ces réalités remontant à des millénaires et qui peuvent mettre en mouvement des masses humaines d’une mentalité et d’une échelle tout à fait différentes des nôtres ..
Il est surtout à craindre que l’utopie mondialiste que nous poursuivons ne finisse, en réalité, par susciter des chocs en retour, pacifiques ou non, dont nous pourrions avoir beaucoup à redouter.
Peut-être, plutôt que de nous endormir dans les délices de la pensée unique, pourrions-nous, au moins, y réfléchir ?
Réfléchissons en effet, surtout lorsque l’on sait que les dettes
du Trésor américain sont essentiellement détenues par les
Chinois, et que cela ne peut être sans conséquences pour
l’avenir des Etats-unis d’Amérique, et pour nous mêmes,
bien entendu.
Je n’ai pour ma part aucune confiance dans les chinois ,en train de nous envahir et qui vont connaitre des difficultés économiques fiancières et monétaires.