Dans la même phrase, ou du moins dans la même envolée, il peut faire un constat fort juste puis, tout d’un coup, se laisser égarer par sa passion anti Sarko…
« De la même manière qu’il y a 70 ans, au moment de la débâcle de la France en juin 1940, Marc Bloch nous expliquait que cette débâcle était liée à la crise des élites…. eh bien nous sommes en pleine débâcle politique et morale. C’est là-dessus que se nourrissent les extrêmes, l’abstention et le rejet de la classe politique ».
On ne peut bien sûr qu’approuver ce constat d’une « crise morale » et d’une crise des élites »…
Question : quelle(s) conclusion(s) en tire-t-il ? Si c’est pour ajouter, juste après : « Contrairement à ce qui est dit par certaines crapules politiques, ce n’est pas l’esprit des cités qui souffle sur l’équipe de France, c’est que le mauvais exemple vient d’en haut ».
On connaît sa thèse : tout le mal vient de Sarko. Noël Mamère nous permettra, en citant ses propos, de l’approuver pour sa première partie, mais de lui préférer Finkielkraut, pour la seconde, motivée par sa haine inextinguible envers Nicolas Sarkozy. Si le président est, certes, et lui aussi, révélateur de son époque, et si nous sommes très loin d’idéaliser l’ensemble de ses comportements, il est clair que le mal est beaucoup plus profond, et dépasse très largement et la personne etles propos de l’actuel Chef de l’Etat.
Et Noël Mamère nous permettra de penser que c’est plutôt Finkielkraut qui a raison; et, puisqu’il y fait une allusion appuyée, de redonner la citation exacte: « On voit l’esprit de la Cité se faire dévorer par l’esprit des cités »…
Mais, là, Mamère préfère botter en touche, refuse le « débat » et ne dit rien : il n’est pire sourd…
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“Alors les grands penseurs de la gôôôche on se réveille ? On a une panne de…”