Cette rubrique est destinée A ceux qui nous découvrent. Ils y trouveront une sorte de collection de mini textes, ou mini fiches, qui n’ont pas d’autre prétention que de servir de petits tracts d’appel, d’explication rapide et succincte de ce que sont et de ce que proposent les royalistes, destinés, donc, à ceux qui ne connaîtraient pas, ou mal, nos objectifs. Il ne peut s’agir là que d’une première présentation, d’une première accroche, qu’il faudra évidemment préciser, nuancer, approfondir par la suite.
Plusieurs de ces notes ont, du reste, été conçues et rédigées à partir des questions, objections, demandes de renseignements ou de précisions etc… contenues dans des courriels qui nous ont été adressés.
On pourrait, évidemment, dire les mêmes choses différemment, prendre d’autres exemples. Nous ne prétendons pas avoir la science infuse, ni asséner des vérités venues d’en haut.
Il ne s’agit, répétons-le, que de courts textes de présentation générale, genre tracts, destinés à dégager l’essentiel…
Aujourd’hui, et si la Royauté était le meilleur garant contre toute dérive totalitaire, contre toute tyrannie ? Alors que République et Démocratie y ont amené, au cours de l’Histoire…..
Raisonnons sur deux exemples, historiques et objectifs.
Hier, la démocratie a permis l’arrivée au pouvoir d’Hitler de la façon la plus légale, la plus normale pourrait-on dire….
Aujourd’hui, on voit bien qu’elle est en train de favoriser l’accession au pouvoir des islamistes un peu partout, dans le monde musulman, et que ce mouvement non seulement n’est pas sur le point de se ralentir ou de s’inverser, mais bel et bien de se confirmer en s’amplifiant: victoire du Hamas pur et dur dans les territoires palestiniens; victoire écrasante des Frères Musulmans et autres en Egypte, où malgré une tentative d’étouffement certaine mais totalement inefficace, ils ont raflé la totalité des sièges laissés libres par le parti au pouvoir (ce qui en dit long sur ce qui se passerait si une vraie liberté de vote était appliquée…); raz de marée du parti AKP d’Erdogan en Turquie, confirmé par l’élection de l’islamiste Abdullah Güll à la présidence de la République….
Bref, il n’est nullement illégitime de s’interroger sur la nature même de ce fameux régime si parfait et si merveilleux dont on nous a si souvent rebattu les oreilles; et voir ce qu’on pourrait faire, quelles précautions on pourrait adopter, quels perfectionnements on pourrait lui apporter, pour éviter ça….
Et si la France inventait justement (ou ré-inventait, on va le voir…), non pas un modèle (puisque ce serait difficilement exportable) mais une solution originale ? Qui aurait le mérite de nous protéger nous même (ce qui ne serait déjà pas si mal, convenons-en…) tout en nous attirant des regards intéressés voire peut-être admiratifs et envieux des autres peuples ? Si, comme nous l’avons souvent dit, on couronnait nos actuelles institutions, en installant à la tête de l’Etat un élément de stabilité, c’est à dire le Roi ? Ne créerait-on pas ainsi, de facto, avec cet espace a-démocratique à la tête de l’Etat, un contre pouvoir puissant et probablement suffisant pour se préserver des éventuels (et toujours possibles….) excès ou dérives de la démocratie et du suffrage universel ?
N’est-ce pas ce qui a manqué à l’Allemagne hier ? Ce qui semble manquer aux peuples musulmans aujourd’hui ? En permettant à des partis totalitaires de s’emparer d’un pouvoir où ils se retrouvent de facto sans aucun contre pouvoir sérieux et puissant, la démocratie peut réellement ouvrir la voie à la dictature et à la tyrannie.
On sait que, pour Besancenot, ce qu’il nous faut c’est « une bonne vieille Révolution ». Et si, au contraire, ce qu’il nous fallait, c’était notre bonne vieille Royauté, surgie du fond des âges, et, accessoirement, meilleur moyen de se prémunir contre toute(s) dérive(s) totalitaire(s) ?…..
Plus exactement, la démocratie arbitrée par le Roi et la République garantie par le Roi.
Je crains qu’il n’y ait rien à attendre des formes d’action politique et des partis que l’on a connus jusqu’à présent. Outre que ces partis sont dominés par une classe de gérontocrates aux ambitions médiocres, à l’inculture politique criante, ceux-là même qui voudraient les remplacer ne peuvent que se heurter au fait que, dans les sociétés actuelles, le pouvoir de décision n’est plus exercé, principalement, par des hommes dotés d’une quelconque légitimité démocratique.
Partout, il convient donc de revenir à la base pour réhabiliter la notion d’espace public et faire renaître la dimension politique du social autour de quelques mots d’ordre simples : autonomie, démocratie directe, subsidiarité. L’époque où tout est perdu — au sens propre de ce terme — est la pire et la meilleure à la fois. Il s’agit de rechercher les conditions d’un nouveau commencement.
Un détail: Je ne vois pas ce que viennent faire les islamistes dans ce propos, sauf à vouloir évoquer les théocraties et autres césaro papismes; mais là on s’éloigne de la démocratie.