« Une journée pour combattre tous les négationnismes » : tel était le but d’Amnésie internationale, qui tenait sa cinquième édition à Marseille, aux Docks du Sud, il y a quelques semaines….
Après l’avoir – largement – annoncée, La Provence a évidemment rendu compte de cette manifestation, tout aussi largement. Ce qui nous a valu un braquage de projecteurs sur Geoffroy Robertson.
Un curieux personnage, pour une curieuse Association…..
Curieux, en effet, l’un et l’autre, car, si l’on en croit le titre de La Provence (1), pour un article qui couvre presque toute la page 31 – excusez du peu !… – il s’agissait bien d’Une journée pour combattre tous les négationnismes.
Mais si, alléché par ce programme prometteur, vous vous penchez attentivement sur le compte-rendu du lendemain, vous aurez beau chercher, la lire et la relire cette page de compte-rendu, « il » n’y est pas.
Qui ça, « il » ? Mais le Génocide vendéen, voyons, le premier de tous, la matrice originelle de tous. La preuve ?: img188.jpg
Il n’est donc pas curieux, ce Robertson ? Et son association, qui prétend combattre contre « tous » les négationnismes, elle n’est pas curieuse, elle aussi ?
On a donc dénoncé allègrement – dans le colloque et dans le compte-rendu – « les crimes de masse » et « la négation entretenue par les bourreaux et leurs émules ». Et l’on s’est même montré choqué que les « tentatives de dissimulation et de falsification de l’Histoire » soient « toujours d’actualité » : si, si !…. Mais, question génocide, on s’en est tenu au Rwanda, à l’Arménie; on s’est demandé si la faim en Afrique était « une forme de génocide »…
Pourtant, Robertson était bien parti, dans sa définition du mot génocide: « c’est la destruction de tout ou d’une partie d’un groupe ethnique, racial ou religieux ou la création de conditions qui visent à ce but ». Donc, typiquement, les deux lois de Lazare Carnot du 1er août et du 1er octobre 1793. A un moment, on croit toucher au but car il parle « des éruptions, des explosions de barbarie dans le monde, et pas seulement en Afrique »
Mais, le premier Hitler, le premier Staline, c’est Robespierre et sa clique de la Convention, au premier rang desquels Lazare Carnot: LazareCARNOTetlegénocidevendéen.pdf
Or, ces hémyplégiques du cerveau et de la mémoire ne voient qu’un mal: Hitler et le nazisme. Nous aussi nous rejetons Hitler et le nazisme, héritiers et continuateurs du totalitarisme révolutionnaire, lancé à partir de 1789/1793, que nous rejetons. Nous sommes donc logiques et cohérents en mettant dans le même sac le nazisme et le marxisme-léninisme de Staline, Mao, Pol Pot, Castro; et en les ramenant tous à leur matrice originelle, à savoir la Révolution de 1789/1793. Nous sommes logiques et complets.
Mais eux, chez Amnésie internationale ?
Alors que Soljénitsyne a bien mis les choses au point : aussi pires l’un que l’autre, le communisme est cependant bien plus grave que le nazisme, si l’on considère sa durée, l’étendue de ses ravages, et surtout la persistance – aujourd’hui encore – de sa philosophie, qui imprègne encore tant de cerveaux.
NOUS NE L’OUBLIERONS PAS.