Le mauvais feuilleton de la Halde continue.
D’abord, et tout juste après la prise de fonction de Jeannette Bougrab, il y a eu cette accusation du Canard, le démenti de la présidente qui, peu après, a porté plainte.
Plus grave, il y a cette affaire – toujours en cours – de la Crèche Baby Loup, de Chanteloup-les-Vignes. Une affaire sur laquelle revient Elisabeth Lévy dans le numéro du Point de cette semaine.
Le mauvais feuilleton de la Halde continue.
D’abord, et tout juste après la prise de fonction de Jeannette Bougrab, il y a eu cette accusation du Canard, le démenti de la présidente qui, peu après, a porté plainte.
Plus grave, il y a cette affaire – toujours en cours – de la Crèche Baby Loup,de Chanteloup-les-Vignes. Une affaire sur laquelle revient Elisabeth Lévy dans le numéro du Point de cette semaine.
Pour résumer à grands traits : le dernier acte de Louis Schweitzer, avant de quitter – enfin !… – son poste, a été de donner raison a une employée de cette crèche qui vient y travailler voilée. Bonjour l’intégration ! Et ne parlons même pas de l’assimilation…. Or, al directrice de la crèche refuse la présence du voile dans son établissement. D’où, conflit : et on attend la décision des prud’hommes, en octobre. D’ici là, les islamistes de la banlieue plastronnent : merci, Schweitzer !…..
L’article d’Elisabeth Lévy – à notre très humble avis, excellent… – est accompagné de deux petits billets.
L’un de Maître Richard Malka, qui ne mâche pas ses mots : la Halde « .. s’est discréditée en se comportant comme le fossoyeur de la laïcité et le cheval de Troie du communautarisme »; et « ..les décisions prises sous la présidence de Louis Schweitzer dessinent une espèce d’abstraction juridique et sociétale consistant à défendre inconditionnellement le droit des minorités, considérées comme ontologiquement victimes. Au final, cela revient à faire prévaloir le communautarisme sur les valeurs communes qui inspirent notre modèle de société ». On ne saurait mieux dire, ni être plus clair….
Le second billet est une courte interview d’Elisabeth Badinter. Une seule citation : (la décision de la Halde) « c’est le triomphe du communautarisme à l’anglo-saxonne ».
Elisabeth Lévy termine son article en expliquant le dessous des cartes, les difficultés de Jeannette Bougrab, les pressions de la Halde dont « les décisions…exercent sur les tribunaux un effet d’intimidation ».
Le fond du problème, en ce qui concerne la Halde, n’a donc pas changé : il s’agit d’une entité nuisible, pernicieuse et –encore plus en nos temps de déficits cataclysmiques, où les économies s’imposent – inutile. Une entité superfétatoire, et militante active de la police de la pensée, que nous voulons voir disparaître, car elle est un instrument de guerre civile, qui – de fait -pousse les immigrés, à se replier sur eux-mêmes et à intenter des actions contre la société qui les accueille….
Cette disparition de la Halde ne devra être, certes, qu’un premier pas : des lois (Gayssot…) devront également être abrogées…
La tâche est grande : raison de plus pour commencer tout de suite par l’acte I…..
La laïcité vandalisée par l’islamisme
Sur…
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2010/10/09/la-laicite-vandalisee-par-l-islamisme.html
Caen – ville pionnière
http://blvids.free.fr/Universit%c3%a9_populaire_de_Caen_.mp4
Pour contrer le silence assourdissant des organisations antiracistes ou anti fascistes: il serait bien de diffuser cette vidéo
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Reportage sur le quartier Tower Hamlets,à Londres.Islamisation de ce quartier.
Vidéo postée
le mardi 12 octobre 2010
http://www.985fm.ca/em/mention-393?id=393&page=2
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Crèche expérimentale Baby-Loup de Chanteloup
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Dans notre pays le Droit ne doit pas devenir une sorte d’abstraction juridique dont mécaniquement devraient bénéficier les minorités car cela ferait prévaloir le communautarisme et les pressions de la Halde sont inadmissibles car elles vont dans ce sens
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Considérer [comme la Halde] les minorités comme ontologiquement victimes c’est la négation même de ce que montre l’islam politique, dans de nombreux quartiers – le refus de de ses adeptes de s’adapter, de respecter les valeurs de la république
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http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2010/10/09/la-laicite-vandalisee-par-l-islamisme.html
Crab
Excusez-moi, Madame Crab, mais les valeurs de la république nous sont, ne vous en déplaise, indifférentes, car nous sommes royalistes.
Antiquus manque de nuance, ce n’est pas parce que nous
sommes royalistes que nous sommes indifférents à notre
bien commun, dont fait partie la lutte contre les
discriminations de toute sorte.
Il ne faut pas confondre objectifs et moyens.
Les décisions de la Halde qui favoriseraient un
communautarisme à l’anglo saxonne sont en effet contraires
aux valeurs de notre res-publica, mais la lutte contre les
discriminations mérite que l’on reste vigilant à ce sujet.
Je ne saurais me trouver plus en désaccord avec quiconque sur ce sujet des discriminations. Non seulement je ne pense pas que « la lutte contre les discriminations de toute sorte » fasse partie du « bien commun », mais encore je pense que l’acte social par excellence, celui qui marque l’existence du groupe dans ce qu’il a de plus fondamental et de plus bienfaisant, est précisément la discrimination. Quant à un communautarisme sans complexes, c’est justement pour moi le seul moyen de rétablir un peu de paix dans notre Europe envahie, à défaut d’avoir pu tenir étanches nos frontières. La volonté obsessionnelle de combattre les discriminations (non pas toutes, mais seulement celles des européens, des chrétiens, des français de souche) est une conséquence directe de la maladie qui a infecté la France et l’Europe à partir de 1789. Nous avons encore, je le crains, beaucoup d’efforts à faire pour rapprocher nos points de vue
Il est assez révoltant, d’entendre dénoncer une dérive communautaire à « l’anglo saxonne » de la Halde, une « défense inconditionnelle du droit des communautés considérées comme ontologiquement victimes », seulement quand les victimes en question sont de confession musulmane.
Je crois, pour être juste, qu’il faut dispenser de réponse à la question que je vais poser Elizabeth Levy, dont les analyses, assez voisines de celles d’Eric Zemmour, sont très généralement courageuses et excellentes.
La question est la suivante :
Comment les personnalités d’origine juive citées dans la note du blog (Richard Malka, Elizabeth Badinter… ) concilient-elles leur anti communautarisme, leur laïcisme, leur « lutte contre les discriminations de toutes sortes » et leur soutien à l’Etat d’Israël ? Etat à l’évidence raciste, dont l’essence est un communautarisme farouche dont on ne sait si ce qui y domine est l’élément ethnique ou l’élément religieux.
Je ne ferai pas reproche aux Juifs de leur fidélité à leur identité cinq fois millénaire. Au contraire, elle les honore.
Simplement, qu’on nous laisse défendre la nôtre et qu’on ne vienne pas, nous prêcher, ici, toujours à notre détriment, la « laïcité », l’anti-communautarisme et la lutte contre les discriminations….
Je suis pleinement favorable à la dissolution de la Halde mais je n’ai nullement envie qu’un clan ou un autre, fût-il juif, nous prenne sans vergogne pour des imbéciles.
J’ajoute que je ne suis pas sûr que ces gens-là, dans leur superbe, soient très conscients qu’il en soit ainsi. Ou même très conscients de la contradiction qu’ils portent en eux-mêmes et qui les disqualifie.
Le mot discrimination est sans doute mal approprié, il ne
s’agit pas de nier les différences, les distinctions, les identités
mais de s’opposer à ce que ces différences créent une
inégalité de droits entre les personnes appartenant à une
même nation ou des ghettos communautarisés vivant hors
les règles communes de la société.
Mais enfin, cher DC, que me dites-vous là? S’opposer à ce que les différences créent une inégalité de droit? Comment des attitudes de fait (préférences, solidarités, amitiés) peuvent-elles créer une inégalité de droit? C’est bien au contraire d’une inégalité de fait qu’il s’agit, et que prétend anéantir sans cesse ni succès l’idéologie totalitaire qui nous opprime. Et que signifie: vivre « hors les règles communes de la société »? Ces règles communes ne nous excluent-elles pas, nous français traditionnels, et de manière bien plus arbitraire que les « minorités visibles »? Non, franchement, cher DC, vous auriez intérêt à vous montrer plus contestataire du désordre établi.
Pour revenir sur le fond, ce ne sont pas les différences qui créent des inégalités et des injustices, mais bien l’universalisme qui prétend traiter des choses à partir d’une abstraction.
L’universalisme est une corruption de l’objectivité. Toute l’histoire de la modernité, dit Heidegger est l’histoire du déploiement de la subjectivité.
Le subjectivisme conduit obligatoirement au relativisme (tout se vaut), rejoignant ainsi la conclusion égalitaire de l’universalisme (tous se valent), par une perversion où le droit prend le pas sur le politique.
La revendication de reconnaissance des minorités traduit le désir de proclamer une identité qui s’était vue jusque là dénier les capacités et les pouvoirs d’une entité politique. C’est donc bel et bien la définition de l’espace public comme espace de l’indistinction universaliste, qui se trouve mise en cause par les revendications identitaires.
A un espace public « neutre », ne reconnaissant aucune appartenance spécifique, la revendication identitaire propose de substituer un nouvel espace public qui serait au contraire structuré par ces appartenances. La revendication identitaire, autrement dit, ne se satisfait plus d’un universalisme moral et politique qui n’a que trop souvent été le masque de pratiques de domination inavouées.
Une véritable politique de reconnaissance des différences doit être incorporée dans l’organisation de la société, car la reconnaissance est à la base du lien social.
La justice sociale ne passe pas seulement par la redistribution, mais aussi par la reconnaissance.
Quant aux Badinter, Levy et autre Malka qui proclament : »..les décisions prises sous la présidence de Louis Schweitzer dessinent une espèce d’abstraction juridique et sociétale consistant à défendre inconditionnellement le droit des minorités, considérées comme ontologiquement victimes. Au final, cela revient à faire prévaloir le communautarisme sur les valeurs communes qui inspirent notre modèle de société », il faudra le leur rappeler cette prise de position, le jour ou un des représentants de leur communauté, jamais totalement intégrée, sera concerné.
Cher Antiquus,
Pour préciser mon propos : les différences ne doivent être ni
pénalisantes pour ceux qui les revendiquent et créer ainsi des
sous-catégorie de citoyens, ni être prétexte à s’exonérer du
respect de nos lois, applicables à tous et partout sur le
territoire national.
Question
Verrons-nous les chefs des États démocratiques, les personnalités politiques et civiles, certaines »associations qualifiées » se mobiliser…
Suite sur
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2010/11/17/le-petit-dieu.html