Puisque nous sommes le premier août, anniversaire (!) du premier Décret de Lazare Carnot organisant le Génocide vendéen (le second décret étant du 1er octobre), célébrons ce triste anniversaire à notre façon…
C’est par le plus grand des hasards – et même à l’occasion d’une faute de frappe ! – que nous sommes tombés sur le Blog L’Esprit républicain, et que nous avons fait connaissance avec le « citoyen Thimèle ». Nous sommes dans l’obligation de reconnaître humblement qu’avant cette faute de frappe nous ignorions l’existence et de l’un et de l’autre…
Mais le-dit citoyen ayant laissé sur le-dit site un article dont le titre nous a interpellé quelque part (comme on dit aujourd’hui, dans le jargon) : Non, il n’y a pas eu de génocide vendéen ! notre curiosité a été éveillée, et nous avons eu envie d’en savoir plus….
Lecture faite de l’article, il nous a semblé qu’il fallait y répondre….
Nous avons d’abord relevé avec étonnement que, sur ce site, on trouvait des déclarations du genre « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »
Ou : « Une République exigeante où est bien sûr garantie la liberté de penser et d’expression et le pluralisme de l’information. »
Des phrases faciles à écrire (ça ne mange pas de pain, comme on dit familièrement…) mais qui contrastent singulièrement avec la dureté des propos du citoyen Thimèle, niant les horreurs commises par les révolutionnaires en Vendée. Comme dirait l’autre, le papier souffre tout…..
On lira ci-après l’ensemble de la note du citoyen Thimèle: Non, il n’y a pas eu de génocide vendéen….pdf
Nous en extrayons seulement ce passage :
« Dans son Histoire socialiste de la Révolution Française, Jean Jaurès, moins connu pour avoir été historien, évoque la période troublée de la Terreur. Il en tient une lecture à contre-courant de la bien-pensance actuelle :
« Quand un grand pays révolutionnaire lutte à la fois contre les factions intérieures armées, contre le monde, quand la moindre hésitation ou la moindre faute peuvent compromettre pour des siècles peut-être le destin de l’ordre nouveau, ceux qui dirigent cette entreprise immense n’ont pas le temps de rallier les dissidents, de convaincre leurs adversaires… ils demandent à la mort de faire autour d’eux l’unanimité immédiate dont ils ont besoin. »
1794 : le premier Oradour sur Glane a lieu aux Lucs sur Boulogne.
Si on comprend bien le citoyen Thimèle, citant Jaurès, les Colonnes infernales y étaient « obligées » ?…..
On notera juste que le citoyen Thimèle a une drôle de façon de raisonner : comme Jaurès, il ne se demande pas une seconde pourquoi les révolutionnaires luttaient « contre les factions intérieures armées, contre le monde ». Mais c’est tout simplement parce que eux, et eux seuls, les révolutionnaires, avaient besoin d’une guerre pour renverser la Monarchie et installer la République. Alors, ils n’ont pas hésité un seul instant, entre l’intérêt national de la France, le Bien Commun et leur Idéologie : ils ont choisi leur idéologie.
Et ils ont imposé à la France – et à l’Europe – une longue guerre de 25 ans, qui s’est achevée à Waterloo. Une guerre que nul ne voulait, ni la France, ni l’Europe, et dont nul n’avait besoin, à part eux, les révolutionaires, pour imposer leur(s) chimère(s). Une guerre qui, par ses saignées humaines effroyables, est le premier acte de cette logique folle qui a brisé net la démographie française (1). Une guerre qui a rapetissé le territoire national et fait envahir le pays, qui ne l’avait plus été depuis un siècle et demi.
Bref, un désastre total, alors qu’il aurait été si simple de ne pas se fourrer dans ce guêpier !…..
Et un désastre follement amené par des conservateurs, qui raisonnaient en fait au passé prolongé et qui continuaient dans leurs têtes et leurs esprits la lutte contre la Maison d’Autriche, à laquelle la monarchie eclairée de Louis XV – qui était, elle, progressiste, au bon sens du terme – avait compris qu’il était temps de mettre fin.
Opposition entre les conservateurs révolutionnaires et les Rois progressistes : voilà une idée qui n’effleure pas une seconde le citoyen Thimèle ! Mais laissons là ces réflexions, qui nous amèneraient trop loin, et revenons à notre sujet de départ…. (à suivre…)
(1) : 800.000 morts dûs à la révolution, 1.500.000 dûs à la guerre et à ses prolongements napoléonniens, 500.000 français « perdus » lors des pertes de territoires du second Traité de Paris de 1815, après les Cent Jours….. Le début de la fin de cette Chine de l’Europe dont parle beaucoup Zemmour dans son Mélancoliie française date de là….
il faut en effet mettre en évidence de tels textes, qui sont monstrueux .
et ceci n’est pas un fait isolé, du à de sanglants nostalgiques du goulag !
les ordures maçonniques du Grand Orient de France, présents encore plus dans l’UMP que le PS, pensent et agissent ainsi :
les frères Bauer, Copé, Xavier Bertrand, Baroin, etc… conseillers ayant l’oreille du potentat régnant, sont dans cette lignée.
En Dordogne, Eugène Le Roy, dont les écrits sont orduriers de christianophobie, est encensé par un « Institut » de son nom, crée par Xavier Darcos, crapaud présidentiel, et présidé par l’ancien sénateur « gaulliste » Gérard Fayolle, préfacier servile d’une biographie maçonnique de ce répugnant rénégat !
Merci pour cette note.
Une fois de plus le juste ton.
Nous avons un devoir de mémoire sur le Génocide Vendéen.
Votre note nous rappelle également a une dure réalité : a savoir que la page du second millénaire sera longue a tourner. La mythologie républicaine est encore enracinée dans certaines tetes malgré qu’elle ne soit plus guère enseigné en classe. François Furet reveille toi, ils continuent a etre fous !