Entrent dans cette classification la cathédrale Ste-Cécile – une église fortifiée en briques ocre apparentes construite entre 1282 et 1480 -, ainsi que le palais de la Berbie – une forteresse avec un donjon massif et une enceinte fortifiée, l’église collégiale Saint-Salvy et son cloître, le Pont Vieux, plusieurs édifices classés monuments historiques, et une partie des berges du Tarn.
La cité épiscopale s’étend sur 63 hectares et quatre quartiers d’origine médiévale. La particularité de cet ensemble urbain, c’est sa construction en terre cuite autour de la cathédrale Ste-Cécile, qui a valu au chef-lieu du Tarn son surnom de « ville rouge ». Elle est présentée comme l’un des plus grands ensembles de brique cuite au monde.
« Le bonheur de cette annonce est d’ores et déjà partagé par tous les Albigeois », a réagi la mairie, dirigée par l’élu DVD Philippe Bonnecarrère, dans un communiqué publié dans la nuit de samedi à dimanche, en évoquant le « fruit d’un travail de fond de plusieurs années qui s’inscrit dans une démarche de gestion à long terme et qui se veut porteuse des valeurs universelles exceptionnelles de l’Unesco ».
La cathédrale Sainte-Cécile, église fortifiée, a été construite entre 1282 et 1480 avec pour objectif de proclamer l’autorité des évêques après la croisade menée contre l’hérésie des Albigeois. Modèle exceptionnel de gothique « méridional », la cathédrale est aussi réputée pour sa voûte peinte, la plus grande du monde, son porche gothique flamboyant et ses fresques des XVe-XVIe siècles, inspirées de l’art flamand et de la Renaissance italienne.
A côté se trouvent le palais-forteresse de l’évêque, la Berbie, avec son donjon massif, puissant et austère, ainsi que le Pont-vieux qui enjambe la rivière du Tarn et l’église collégiale Saint-Salvi. Le palais de la Berbie abrite depuis 1922 un musée consacré au peintre Henri de Toulouse-Lautrec, né à Albi.
Le périmètre retenu pour le classement au patrimoine mondial s’étend sur près de 20 hectares et quatre quartiers d’origine médiévale aux ruelles étroites bordées de maisons à colombages : Castelviel, Castelnau, le bourg Saint-Salvi et les Combes et berges du Tarn. La Cité épiscopale d’Albi devient ainsi le 34e site français inscrit au patrimoine mondial….
Et le lendemain, dimanche 1er août, ce sont les pitons, cirques et remparts de l’île de la Réunion qui ont été inscrits sur cette même liste du patrimoine mondial par l’Unesco.
Piton de la fournaise
Baptisée « l’île à grand spectacle », la Réunion tire sa réputation du caractère exceptionnel de ses paysages dominés par deux massifs volcaniques et trois cirques grandioses. Ce n’est pas la totalité de l’île qui est inscrite, mais son Parc national, créé en 2007 et qui couvre environ 40% de la surface de l’île : http://www.reunion-parcnational.fr/
Apparue à la surface de l’océan Indien il y a seulement trois millions d’années, la Réunion est constituée de deux massifs d’âge différent. L’île est ainsi un véritable « livre ouvert sur l’histoire de la Terre », a plaidé le dossier présenté au Comité du patrimoine mondial. Malgré ses dimensions réduites (2500 km2), elle culmine à 3070 mètres, au piton des Neiges. Son relief profondément érodé offre des panoramas vertigineux où des remparts de plusieurs centaines de mètres de hauteur sont les lignes directrices des paysages.
Même si les milieux naturels ont été bouleversés par l’arrivée de l’homme, il y a près de quatre cents ans, plus d’un tiers de la surface de l’île a conservé ses caractéristiques originelles. La Réunion abrite ainsi 230 espèces végétales uniques au monde. Le Parc national de l’île, a reconnu l’Unesco dans son communiqué, abrite « des forêts subtropicales, des forêts tropicales humides et des landes constituant une remarquable mosaïque d’écosystèmes et de paysages visuellement séduisants ».
La Réunion devient ainsi le trente-cinquième site français inscrit au patrimoine mondial, et le quatrième site naturel après le golfe de Porto, en Corse, le Mont-Perdu, dans les Pyrénées et les lagons de Nouvelle-Calédonie.
Marc Vergier sur 2024 : Le taureau par la…
“Cher Pierre Builly, vos remarques sont toujours les bienvenues. Je ne garde pas la même impression…”