Le 23 juin dernier, on apprenait que Jean-Robert Pitte, professeur d’université et ancien président de l’université Paris-4 Sorbonne, venait d’être nommé en conseil des ministre « délégué à l’information et à l’orientation », sur proposition des ministres Luc Chatel (Éducation) et Valérie Pécresse (Enseignement supérieur).
Jean-Robert Pitte, 60 ans, a été président de Paris-4 Sorbonne de 2003 à 2008. Agrégé de géographie, spécialiste du paysage et de la gastronomie, il avait été élu en mars 2008 membre de l’Académie des sciences morales et politiques, dans la section histoire et géographie.
Il est connu pour ses prises de position franches et très courageuses contre les occupations et blocages des facultés et pour la sélection des étudiants à l’entrée à l’université, notamment dans l’ouvrage « Jeunes, on vous ment! Reconstruire l’université » (2006).
En soi cette nomination est une bonne chose car il s’agit d’un pragmatique, d’un empirique, dont tous les discours ont toujours été aux antipodes de l’idéologie néfaste qui prévaut dans le Milieu qui s’est emparé du Ministère.
Évidemment, il est très difficile – et pour tout dire quasi impossible – de nourrir le moindre espoir quant à des mesures qui permettraient de réformer, de l’intérieur, ce bunker idéologique archi verrouillé, en quoi les syndicats marxisants ont transformé le Ministère de la des-Éducation nationale depuis 1945.
Mais, quand on connaît Jean-Robert Pitte, il sera extrêmement intéressant d’entendre ses propositions, remarques et constats divers concernant l’état de choses calamiteux qui prévaut rue de Grenelle.
C’est en cela que cette nomination reste positive.
Même s’il ne devait pas rester très longtemps en poste…..
C’est un homme sans concession. En février dernier, interrogé par educpros.fr, il affirme : « Dans cette mission d’orientation, l’essentiel me semble en effet d’informer les jeunes sur ce qui les attend à l’Université. Il existe aujourd’hui un rideau de fumée, entretenu d’ailleurs par les établissements eux-mêmes afin de conserver leurs effectifs. Il faut expliquer qu’en psycho et en STAPS aujourd’hui – même si je conçois que ces secteurs soient séduisants – on se plante. Dans les filières générales universitaires, il y a aujourd’hui trop d’étudiants. »
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