Le Professeur Chélini donne un billet serein, equilibré et ferme à la fois, dans La Provence, à l’occasion du 15 Août.
Il commence par s’étonner de l’attitude des médias : « La presse a fait largement écho de l’ouverture du ramadan. Je n’ai pas le sentiment qu’elle consacre autant de place au Carême… ».
Il rappelle ensuite que « le christianisme appartient à la tradition nationale et que le catholicisme a imprégné notre paysage », à la différence de l’Islam qui « demeure une religion exotique dont la doctrine et les pratiques demeurent étrangères à la plupart des français ».
Puis il pointe les insuffisances des autorités musulmanes elles-mêmes, qui « n’ont pas su ou pu organiser des séminaires pour leurs ministres (c’est même l’Institut catholique de Paris qui a ouvert un cours pour la formation des imams français !).
Mais surtout, in fine, Jean Chélini remet les pendules à l’heure, en rejetant ce qu’on pourrait qualifier de sens unique : s’il est naturel que tout homme puisse pratiquer la religion de son choix, chez nous (tous les pays du monde n’ont pas cette chance !…) les nouveaux arrivants doivent respecter les us et coutumes du pays d’accueil : « …il serait nécessaire que ceux-ci (les musulmans) apprennent aussi les rudiments du christianisme pour comprendre la religion de la majorité de leurs compatriotes chrétiens…. A ce jour, l’Islam demeure en France une religion minoritaire et encore étrangère dont les fidèles doivent apprendre à s’intégrer dans une culture, une civilisation à dominante chrétienne.
Et de conclure :
« … ils doivent apprendre et pratiquer la laïcité, terme et notion absents de l’univers mental musulman. Car la laïcité est d’origine chrétienne, ce que beaucoup semblent encore ignorer. »
Chaque année les médias en font un peu plus pour annoncer le ramadan;très peu ou pas sur le carème.Mais le plus dur,c’est le silence de l’Eglise.Elle pourrait intervenir auprès des médias,les notres en occurence.
Chère Madame,
Vous avez raison, mais ne nous réfugions pas toujours derrière la hiérarchie de l’Eglise de France. Le silence, la désaffection des fidèles, des chrétiens de France, font aussi un silence étourdissant. Ne nous étonnons pas d’en avoir les conséquences …
Oui,Anatole vous avez aussi raison.Cependant,et j’en fait partie,nous sommes nombreux à travailler sans bruits inutiles et sans refuge pour rétablir la confiance dans le Christianisme et les valeurs humaines qui s’y rattachent.Malgré le matraquage des médias,et les bonnes personnes qui n’ont jamais ouvert la Bible,nous oeuvrons bénévolement,avec une foi intacte auprès des générations qui arrivent avec les cathécumènes de plus en plus nombreux chaque année.Nous savons bien que « nul n’est prophète dans son pays ».Nfaisons pas le jeu des imbéciles aveugles et sourds.Trop facile.Les parroisses sont plus actives qu’il n’y parrait.Venez à la messe de temps en temps,venez chanter,écouter les gens se parler,communiquer leur joie d’appartenir à une grande famille.Seule la Foi compte.
Madame,
Je crois, en effet, que nous avons raison tous les deux.
Merci, en tout cas, de faire ce que vous faites.