L’article que publie cette semaine Hilaire de Crémiers a été rédigé au lendemain des élections municipales et cantonales de 2008, mais il pose le problème permanent des Institutions, dans lesquelles le peuple n’est pas représenté, et dans lesquelles il ne se reconnaît pas, ne se retrouve pas.
D’où une désaffection grandissante, qui se retrouve – entre autres… – dans une abstentation devenue habituelle, et dont le taux ne cesse de croître à chaque consultation électorale, ce qui est forcément malsain….
On remarquera que les dernières lignes de l’article, évoquant la stabilité que procure à son pays la reine d’Angleterre, renvoient irrésistiblement à cette réflexion de Christine Ockrent à un journalistes du Times, lors d’un débat télévisé :
« Vous, vous avez la chance d’avoir la reine d’Angleterre; ce n’est pas notre cas… »
Voici un court extrait de ce texte, après la photo introductive :
« Que s’est-il passé une fois de plus ? Les Français désabusés, qui ont cru – encore une fois – à un redressement possible, se sont sentis floués et ils l’ont dit. À leur manière. Ces Français n’ont jamais la parole dans les médias. Ils ne peuvent être comptés que par défaut. Sans être nécessairement ni de gauche ni de droite, au sens partisan du terme, car généralement ils n’aiment pas l’esprit de parti, ils veulent seulement que la France existe, qu’elle ne change pas radicalement de population et de peuplement, qu’elle préserve son identité qui est de civilisation chrétienne millénaire, qu’elle ait du prestige et qu’elle mène une action intelligente et pondérée dans le monde, qu’elle ait une défense appropriée, que la vie sociale y soit sûre, que la culture ne soit par une entreprise de subversion ou d’abrutissement mental mais corresponde au génie français, que la famille et le patrimoine soient protégés, que les enfants apprennent à l’école, qu’il soit possible de travailler sans être poursuivi par le fisc et accablé de prélèvements obligatoires…
Bref, des choses fort simples et qui, exprimées, créeraient une étonnante unanimité et, précisons-le, trouveraient vraisemblablement un accord profond dans des populations issues de l’immigration et qui ne demanderaient pas mieux que d’aimer la France, pourvu que la France ait des principes et s’y tienne fermement, au lieu d’agiter des slogans. Oui, toute la question de fond est dans les principes. À jouer avec les principes, sous prétexte de plaire aux subversifs qui tiennent presque tout l’ensemble des moyens de communications, les gouvernements perdent progressivement leur légitimité et finalement leur assise populaire. Reste alors à faire face aux passions déchaînées !….. »
Henri sur 2024 : Le taureau par la…
“Le constat est sans appel mais ne nous laissons pas aller au découragement. .D’abord ne nous…”