L’imagination des bobos/gauchos/trostskos, et de tous ceux qui plus généralement font de « l’agit-prop », est presque sans limite. On le voit bien dans le choix des mots qu’ils utilisent. Mais on verra aussi jusqu’à quelles insanités ils ne craignent pas de s’abaisser, pour arriver à leurs fins.
Lançons-nous dans une sorte d’analyse de texte. On verra que c’est assez passionnant, en tout cas très révélateur d’une certaine mentalité.
Totalement condamnable, cela va sans dire…..
Si l’on essayait d’établir une sorte d’échelle de l’indécence et du révoltant, on pourrait commencer par dénoncer, du moins grave au plus grave, les « incivilités », terme inventé par Chevènement pour masquer l’augmentation exponentielle de la violence et de la voyoucratie…
Puis on passerait au « sans-papiers », alors qu’il n’y a que des hors-la-loi, et « les jeunes » ou « des jeunes », alors qu’il n’y a que des français de fraîche date (si vous voyez ce que nous voulons dire…) dont le mauvais comportement exigerait, selon nous, qu’on leur retirât sur le champ une nationalité française dont, sitôt gratifiés, ils montrent qu’ils ne sont pas dignes ; et que, en conséquence, on les renvoyât illico dans leurs pays d’origine, d’où ils n’auraient jamais dû venir chez nous, si c’est pour y faire ce qu’ils y font…
Mais incivilités, jeunes et sans-papiers ne sont malgré tout pas les pires. L’esprit tordu de ces manipulateurs de l’opinion ne s’embarrasse ni de morale ni de décence. N’y a-t-il pas de quoi être saisi de dégoût, en effet, lorsqu’on voit les gens du parti immigrationniste et sanspapiériste nous ressasser sans vergogne les « déportés » et les « rafles » ?
L’association Réseau Éducation sans Frontière, entre autres (mais elle n’est pas la seule…), s’est fait une spécialité de la manipulation de l’opinion par la déformation des faits. Il suffit pour cela de jouer sur le vocabulaire, de détourner les mots employés de leur vrai sens, donc de mentir allègrement sur les mots et par les mots. Et cela marche assez souvent, du moins tant qu’on n’arrache pas leur masque de Tartuffe à ces menteurs, révolutionnaires engagés pour qui tout est bon, pourvu que cela fasse progresser leurs basses manoeuvres et leurs coups tordus.
Commençons par les « rafles ». Évidemment, si l’on se réfère à la période de l’Occupation (que nous devons à la République et au Front Populaire, incapables l’une et l’autre de préparer la France à un conflit fort prévisible…) les rafles ne peuvent évoquer que de mauvais souvenirs; donc, pour tâcher de rendre sympathiques des voyous que la police contrôle (ce qui est, tout de même, son rôle…), on va dire qu’il y a une rafle, et donc essayer de provoquer un sentiment d’indignation, et si possible de solidarité avec ces malheureux (!)…
Et c’est la même chose avec les « déportés » : lorsque la police a arrêté un ou plusieurs immigrants illégaux, leur transfert dans un centre de rétention fera d’eux, instantanément, des déportés. Dans la droite ligne des rafles que nous venons d’évoquer.
Enfin, et pour couronner le tout en quelque sorte, n’est-il pas honteux, et même carrément ignoble, de procéder comme on le voit dans le document que nous reproduisons à la fin de cette note, sans l’avoir bien sûr modifié en rien ? Oui, vous lisez bien : Les nouveaux Justes ! Parler de Justes pour l’aide aux clandestins hors la loi ! Mais quel rapport peut-il bien y avoir entre la Shoah et la lutte contre les immigrants qui ne respectent pas les lois des pays dans lesquels ils s’imposent ? Seul un esprit irrémédiablement tordu, et irrécupérable, peut oser franchir le pas d’une telle aberration intellectuelle, qui n’est en fait rien d’autre qu’une pure et simple monstruosité. Il faut être un minable, des minables, pour oser simplement comparer celles et ceux qui ont sauvé des innocents au péril de leur vie, en affrontant des SS ou une Gestapo autrement redoutables que la police française d’une part; et quelques vedettes du chobize qui viennent faire leur cinéma devant les caméras, deux/trois tours et puis s’en vont, après s’être offert un petit moment de pub sympa devant des micros bien complaisants, bien conformistes, et surtout sans le moindre danger…
Que penser des associations qui, comme Réseau Éducation sans Frontières (qui n’est encore une fois pas la seule…), se permettent d’agir de cette façon ? N’est-il pas moralement condamnable, et intellectuellement inacceptable, de procéder ainsi, par une grossière manipulation des faits, aboutissant à un grossier travestissement de la réalité ? N’est-il pas totalement immoral d’essayer de faire un parallèlle (qui ne tient bien sûr pas…) entre des clandestins illégaux d’aujourd’hui et des déportés dans les camps d’extermination hier ?
N’est-il pas, en même temps, dangereux de banaliser ainsi les souffrances d’hier, dûes à une idéologie monstrueuse, et culminant dans une tentative d’extermination inédite et unique dans l’Histoire ? Une idéologie dont nos bobos/gauchos/trostskos feraient bien d’apprendre, en passant, qu’elle est héritière directe de la révolution française, comme son frère ennemi et jumeau, le marxisme…..
N’y a-t-il pas là une insulte aux victimes de cette idéologie, justement ?
En d’autres termes, peut-on tout se permettre, tout dire et tout faire, parce que l’on est un bobo/gaucho/trotsko ? Il est évident que, pour nous, poser la question c’est y répondre….
veaux Justes /
Dans le cadre de la mobilisation contre l’expulsion du jeune Kurde Sedat, projection d’un film, réalisé par « 360 ° et même plus, sur les actions de résistances et de désobéissance non violente pour empêcher la déportation de sans papiers. Débat animé par une délégation de RESF Marseille
C’est la technique classique de la « reductio ad hitlerum » qui consiste à disqualifier préalablement un adversaire ( ou une situation ) en le comparant à un personnage honni du passé, par utilisation de mots détournés de leur signification d’origine, auxquels on à donné un sens générique : nazisme, fascisme, antisémitisme, déportés, Justes……