La liste est longue, de celles et ceux qui se sont lancés – dans un premier temps toujours facile – sur fond d’image de chevalier blanc, qui séduit forcément le public. Mais, se lancer, c’est le plus facile, c’est durer, qui est plus difficile….
Surtout chez les Verts, dans cette jungle que dénonçait déjà Dominique Voynet…
Maintenant que l’euphorie de leurs journées est retombée, Philippe Reinhard a bien analysé les difficultés (doux euphémisme…) qui attendent Eva Joly chez ses amis des Verts, et alors qu’elle a mangé son pain blanc….
Encore Philippe Reinhard ne parle-t-il pas des surprenantes ambigütés et des sous-entendus encore plus surprenants – et venimeux… – de Cohn Bendit à propos d’Eva Joly…..
« Dotée d’un culot pyramidal, Eva Joly séduit les militants, pas les dirigeants écologistes. Jean-Vincent Placé, n° 2 de Cécile Duflot, s’en prend à celle qu’il qualifie de « candidate éthique », peut-être trop vieille… »
Ambiance !…
Mais, surtout, « l’opinion pourrait s’apercevoir rapidement que celle qui voudrait incarner une éthique républicaine exigeante est peu respectueuse des principes élémentaires de notre Droit, comme par exemple la présomption d’innocence. Elle a ainsi été la première – avant même Arnaud Montebourg – à réclamer la démission d’Éric Woerth… »
Eh, oui : donner des leçons, avec des paroles verbales, cela ne mange pas de pain. Être cohérent, par la suite, avec ses premiers discours, c’est beaucoup plus difficile. C’est ce qu’on appelle l’effet boomerang…
Après Daniel COHN BENDIT, Eva JOLY ( qui n’a rien d’Angélina), le constat de Charles MAURRAS » La république en France c’est le règne de l’étranger » se confirme.