….. on n’a que les conséquences – qui étaient pourtant facilement prévisibles… – de l’incurie des gouvernants, qui ont joué avec le feu depuis plusieurs décennies en ce qui concerne l’immigration, et se sont transformés en apprentis sorciers, installant dans toute l’Europe – et pas seulement en France – une véritable bombe à retardement, qui ne demandera, tôt ou tard, qu’à exploser.
Une incurie associée à l’idéologie d’une extrême gauche ayant remplacé depuis longtemps la classe ouvrière par l’immigré; et au(x) désir(s) de gains immédiats d’une part du patronat, qui demande ces immigrés parce qu’elle voit en eux une fort juteuse chair à profit…
« La crise économique provoque un développement des phénomènes racistes en Europe », estime en effet la Commission européenne contre le racisme et l’intolérance (ECRI) dans son rapport annuel 2009. Cet organe du Conseil de l’Europe souligne l’impact de l’augmentation du chômage et de la baisse parallèle des dépenses publiques dans le domaine social sur les populations les plus vulnérables telles que les Roms et les immigrés.
« Nous constatons une augmentation générale des attitudes xénophobes et intolérantes, accompagnée d’attaques verbales virulentes et d’incidents violents, ainsi qu’une perception grandissante que les flux migratoires ont un impact négatif sur les pays concernés », affirme le rapport publié le jeudi 8 juillet à Strasbourg. L’ECRI « regrette que, dans de nombreux pays d’Europe, le débat sur l’intégration se concentre quasi exclusivement sur les ‘lacunes’ réelles ou perçues des populations minoritaires, sans tenir compte tant de leur contribution économique, sociale et culturelle que du peu d’efforts déployés par la population majoritaire(pour les intégrer, ndlr) ».
Ce comité d’experts ( ! ) constate « un phénomène relativement nouveau qui consiste à proposer ou à introduire des restrictions d’ordre juridique visant spécifiquement les musulmans – matière là encore à la récupération politique ». Si aucun exemple n’est mentionné, la remarque fait irrésistiblement penser à l’interdiction des minarets en Suisse, que l’ECRI a déclarée contraire aux droits de l’homme, mais aussi aux lois sur le voile, notamment en France, sur lesquelles elle s’est permis ( et au nom de quoi ? à quel titre ? ) d’émettre des réserves.
L’ECRI a commandé en 2009 une étude relative à l’impact de la crise économique sur le racisme et la discrimination raciale à Jean-Michel Belorgey, ancien député socialiste français
Bon, le sujet ayant été rapidement présenté, voici nos deux grains de sel :
1 : dans le climat d’économie générales rendues absolument indispensables par la faillite où nous ont mené les dirigeants mentionnés plus haut, est-il vraiment opportun de continuer à payer à prix d’or des « experts » (!) comme ceux de l’ECRI ? Et pour qu’ils nous pondent des âneries pareilles ?…..
2 : car, enfin, comment qualifier autrement que de pervers et tordu ce type d’esprit et de mentalité qui consiste à voir, dans la conséquence somme toute fort logique de la folie des dirigeants, du « racisme » de la part des peuples ? « On » a fait venir, d’une façon insensée, une masse non moins insensée d’immigrés, par pur appât du gain ou par idéologie (pour dissoudre les vieilles Nations historiques). Et maintenant que la crise rend la lutte pour le travail inévitable, ce même « on »prétendrait insulter les travailleurs nationaux de tous les pays d’Europe, les traitant de « racistes », alors qu’ils ne font que vouloir vivre et travailler au pays, pour reprendre le slogan d’une certaine extrême-gauche anti-militariste à l’époque du Larzac (où il s’agissait, en fait, d’affaiblir l’Armée française) ?
Aux fous !
Ou : aux idéologues, au choix. Mais cela revient au même…..
Au delà des fantasmes de droite (La France va devenir une république islamique) et de l’angélisme de gauche (On est tous citoyens du monde), au delà aussi de l’anti-communautarisme convulsif imprégné de jacobinisme, ce n’est pas à la religion des gens qu’il faut s’intéresser, mais aux valeurs dont ils se réclament, à ce qu’ils pensent et à ce qu’ils veulent faire.
Soit on cherche à réaliser le vivre ensemble, aussi bien que cela est possible, soit on pousse à la guerre civile.
Seul un grand projet collectif, un grand projet mobilisateur serait susceptible de transformer tous les concitoyens en compatriotes. Je reconnais volontiers qu’on en est loin.
Thulé a raison de mettre en cause l’anti-communautarisme convulsif hérité du jacobinisme. Celui-ci visait à détruire les communautés historiques de notre pays, différenciées par leurs cultures, leurs langues, leurs intérêts, leurs libertés toujours à défendre, mais unies par leur commune civilisation d’esprit européen et chrétien.
Les communautés islamiques, aujourd’hui installées en Europe, ressortent d’une autre civilisation, parce que l’Islam n’est pas seulement une religion, parce qu’il confond presque absolûment le spirituel et le temporel et qu’il constitue, de ce fait, un système de civilisation global, étranger et se ressentant comme opposé au nôtre. (Ou à ce qu’il en reste).
Une chose est la coexistence de communautés diverses sur un même sol, autre chose est la coexistence de deux systèmes de civilisation.
Je pense que si l’on veut de la clarté dans notre réflexion, l’on ne doit pas faire comme si ces deux notions, d’ordre fort différent, étaient comparables.
Nier les problèmes, ce n’est pas les résoudre.
Ce n’est pas la première fois, dans l’histoire, que l’Europe est pénétrée par l’Islam. Jusqu’à présent, elle a toujours fini par le rejeter.