« Certains rendent la justice (mais peut-on encore parler de Justice, ndlr) en fonction de leurs convictions et de leur idéologie, et non au nom du Peuple français ».
Voilà la réaction indignée, et « à chaud » d’un syndicaliste policier au micro de France info, ce vendredi 3 septembre au matin : on venait d’annoncer que le Juge d’application des peines – qui n’est donc pas le Juge d’Instruction, qui l’avait mis en examen peu avant – venait de libérer Moncif Ghabbour, le second braqueur du Casino d’Uriage. Qui avait, entre autres choses – une paille !… – tiré sur les policiers. Et tiré, bien sûr, pour tuer…..
Dans la lignée de cette déclaration, les Syndicats de policiers se déclarent unanimement « écoeurés », et « s’interrogent sur leurs missions ».
« Difficilement compréhensible », comme l’a justement remarqué le Chef de l’Etat, cette décision augmente encore un peu plus le clivage et le divorce entre la Police et la Justice. Du moins, une partie d’entre elle : celle des Juges politisés qui font, en effet, passer leurs convictions (il est inutile de préciser de quel bord…) avant la défense des biens et des personnes….
Combien de temps le Système pourra-t-il supporter un tel découplage entre deux piliers aussi essentiels de toute société normalement constituée ?
Cette fois-ci, un petit Juge est peut-être allé trop loin…..
Il y a longtemps que l’imprécation a été lancée : A quand, le Jugement des Juges ?
Petit résumé des réactions : La décision a suscité immédiatement de vives réactions.pdf
A première vue, c’est évidemment très choquant ; mais il semblerait que l’absence de preuve justifie cette décision ; le moindre des avocats aurait beau jeu de démonter l’affaire et d’avoir un triomphe tout aussi choquant… peut-être était-il sage de relâcher ce sinistre individu… au moins provisoirement en attendant une enquête plus approfondie… j’espère qu’au moins la justice garde l’oeil sur lui…
Je partage la sage prudence d’Ariane PLANTEVIN, ce qui ne change rien au fond des choses …..
Nos juges donnent parfois l’impression d’être installés pour juger… les lois !
C’est le commencement d’un gouvernement des juges.
La séparation des pouvoirs est le fourrier de la subversion.