Viviane Reding s’est taillé un franc succès – facile… – auprès de tout ce qui est bobo/gaucho/trotsko, en dénonçant la politique « abominable » (!), jamais vue « depuis la guerre » (re !) du gouvernement français.
Il lui suffirait pourtant, pour être crédible – ce qu’elle n’est, évidemment pas… – de saisir la perche que lui a tendu l’abominable président Sarkozy, et d’accueillir chez elle, au Luxembourg, ces Roms chassés de l’horrible France.
Mais aussi, dans un même élan, qu’elle en profite – elle et ses collègues les fonctionnaires européens, si portés sur la critique, mais pas sur l’action – pour verser à ces pauvres Roms tout ou partie de leurs gigantesques salaires, avantages de toutes sortes, retraites cumulables et non imposables etc.. etc…
Et là, peut-être, on aurait un peu envie de la croire…
Une décision démocratique, résultant de l’application d’un programme électoral de lutte contre l’immigration clandestine, qui aboutit à adopter une mesure jugée-par une fonctionnaire- contraire aux droits de l’homme est condamnée par les partisans de la théorie des droits, au nom d’une autorité morale ne jouissant, elle, d’aucune légitimité démocratique.
Pour l’idéologie des droits et ses représentants, la volonté du peuple ne peut être reconnue que pour autant qu’elle ne contredit pas aux principes de cette idéologie.
La souveraineté populaire est ainsi bafouée et placée sous conditions.