Gérard Moisselin, préfet du Loiret, a décrit de façon non consensuelle la situation des demandeurs d’asile sur France Bleu Orléans.
Un discours qui a, bien évidemment, scandalisé, du côté de Libération et aussi des Verts, qui ont publié le communiqué furibard suivant :
http://orleans.europe-ecologie.net/2010/06/26/apres-les-propos-de-gerard-moisselin-prefet-du-loiret/
Quelques jours seulement après son installation, cet ancien préfet de Champagne-Ardenne avait déclaré contre toute attente que la situation administrative des sans papiers «ça n’a jamais empêché de dormir personne».
«Il ne suffit pas d’être Afghan et d’avoir passé cinq ans en France pour avoir le droit de s’y maintenir éternellement», a-t-il répondu à François Gueroult, journaliste à France Bleu Orléans qui l’interrogeait sur la situation d’un Afghan du Loiret menacé d’expulsion. «Ce qu’il faut que vos auditeurs sachent c’est que souvent les étrangers arrivent en France avec un titre de séjour de touriste de 90 jours et ils oublient de repartir dans leurs pays, ils perdent leurs papiers, comme un malheur ne vient jamais seul ils perdent la mémoire»….
«Ils demandent un statut de réfugié, alors on leur délivre des papiers dans l’immédiat parce que quand on invoque le droit d’asile évidemment on est traité de façon privilégiée», a presque regretté le haut fonctionnaire. «Après, en général, on tombe malade. Alors il y a un médecin qui vient dire que les moyens médicaux du pays d’origine ne permettent pas de traiter cette maladie».
Monsieur le Préfet
Il ne faut pas dire la vérité à un journaliste, ça le surprend toujours, alors ils le répète dans son journal, généralement subventionné par le contribuable.
Merci M. Le Préfet!
Si l’occasion m’en était donnée, je vous aurais exprimé clairement ma gratitude. Vous dites simplement et brièvement ce qui doit être dit sur une telle situation qui devient ingérable dans le pays et qui embouteille les services préfectoraux… Or, vous êtes haut-fonctionnaire; espérons que vous n’en soyez pas blâmé par ceux qui sont chargés de votre nomination.
Mais un journaliste « ne comprend pas » de tels propos; lui dont le journal ou la radio (sur)vit grâce aux subventions publiques.
Espérons aussi M. Le Préfet, que d’autres hauts-fonctionnaires puissent se sentir libres d’exprimer les mêmes vérités. Et c’est un des vôtres qui vous l’exprime !