Dès les débuts de notre Blog, les notes ont suscité des commentaires. Et nous avons immédiatement compris l’intérêt qu’il y avait a recevoir ces commentaires. Ils font vivre le Blog, avons-nous dit tout de suite, en remerciant les commentateurs/commentatrices pour ce qui était, de leur part, une réelle participation à la vitalité de lafautearousseau.
De plus, assez souvent, les débats engagés sur tel ou tel sujet de fond permettaient de préciser les idées, et de les formuler d’une manière plus adaptée aux réalités d’aujourd’hui : on ne peut pas, en effet, se contenter de reprendre, et répeter, telles quelles certaines formules, certaines analyses…
Ainsi avons-nous, par exemple, repris au vol, en la faisant nôtre immédiatement, l’excellente formulation qu’a apporté Antiquus lorsqu’il a parlé de « démocratie idéologique », de « république idéologique ». On ne peut plus, en effet, aujourd’hui, attaquer de but en blanc « la » République, comme on pouvait le faire en 1900, au moment de L’Enquête sur la Monarchie. Sans compter que, de fait, notre opposition radicale à « cette » république que nous connaissons n’est en rien un refus de la Res publica : ce sont justement les idéologues révolutionnaires qui s’éloignent d’elle, et la dénaturent, avec… leur idéologie !
Quant à Southbeach, plus récemment, il vient de nous interpeller tous en nous obligeant à réflechir sur le type de roi que nous souhaitons. Souhaitons-nous un roi comme en Espagne ou en Anleterre ? Sûrement pas, car ce ne serait pas conforme à nos traditions nationales, et à ce que fut la royauté tant qu’elle a exercé le pouvoir, chez nous. Certes, nous admettons bien l’idée que, même sans pouvoir d’administration directe, un souverain libère malgré tout le sommet de l’Etat de la lutte des partis, et fait donc – on nous pardonnera l’image… – tomber la fièvre, les élections ne se jouant pas pour le poste suprême, mais pour celui de Premier ministre. Mais l’expérience montre que la royauté française a toujousr été différente de sroyautés anglaises et espagnoles : il reste donc à préciser notre projet, et à dire clairement ce que serait le roi que nous proposons…. On le voit, la question de Southbeach va loin, elle est fondementale; et, en nous obligeant, en quelque sorte, à nous questionner tous sur ce sujet, nous voici, tous, du coup, dans l’obligation de fournir des réponses sur ce sujet, capital…..
On a donc là, avec cet apport fort intéressant et fort utile d’Antiquus et de Southbeach, les deux exemples les plus concrets et les plus frappants de la participation bénéfique des commentateurs à la qualité et à la pertinence des idées défendues par notre Blog, forme et fond mélangés.
A quoi assistons-nous, maintenant ? Avec l’augmentation de la fréquentation de notre Blog – dont les statistiques de Viméo, dans leur impartiale froideur, rendent compte d’une façon éloquente – il semble bien que le nombre de commentaires augmente lui aussi. Il est à souhaiter que cette croissance se poursuive, pour les raisons que nous venons de voir…..
Dernier motif de satisfaction : nous n’avons plus rejeté qu’un seul commentaire, depuis de longs mois maintenant : il était offensant pour la Famille de France, envers laquelle, nous l’avons dit mille fois, le soutien de lafautearousseau est total, et non négociable. La personne qui l’a envoyé se reconnaîtra probablement ici, car nous avons publié tous ses autres commentaires qui, eux, étaient vraiment des commentaires, et non des propos inutiles, n’apportant rien au débat. La chose est donc claire et entendue, et – semble-t-il… – comprise : tous les commentaires sont acceptés sur lafautearousseau, pourvu qu’ils obéissent à ces deux règles impératives : être rédigés avec courtoisie, même si c’est pour manifester une opposition ferme; et permettre un débat de qualité, lui-même susceptible de faire progresser à la fois notre façon de voir les choses, et de les dire….
A ces deux seules conditions – mais elles sont impératives – tout le monde est le bienvenu sur lafautearousseau. Nous restons ainsi fidèles à la ligne de conduite que nous nous sommes fixée dès le début : éviter le ronronnement, ne pas nous enfermer dans nos certitudes et nos tours d’ivoires, aller vers de nouveaux publics….
Anne sur Journal de l’année 14 de Jacques…
“Très beau commentaire en vérité. Je suis d’ailleurs persuadée que Bainville vous approuverait !”