Maurras demandait que l’on ose imaginer autre chose que ce qui existe….
Parlant exactement comme Pierre Boutang, Nicolas Lacave – qui cite aussi Bainville – pense que, s’il y a bien place pour plusieurs communautés en France, il n’y a pas place pour deux civilisations. Les Basques, les Alsaciens, les Bretons, les Provençaux…. apportent chacun leur touche de variété et d’originalité dans un pays dont tous partagent la même civilisation, les mêmes fondamentaux. Qui peut sérieusement affirmer qu’il en va de même pour une large part des nouveaux arrivés, depuis une quarantaine d’années ?
On ne peut que constater l’échec de l’intégration de masses trop importantes, et trop exclusivement africaines, arrivées en nombre déraisonnable depuis, disons, 1975. Et l’on est là dans une dynamique et une logique de perdant/perdant, qui ne bénéficie à personne: ni aux immigrés, ni à la société d’accueil.
Nombreux sont ceux qui ne disent pas autre chose, à commencer par les Africains eux-mêmes. Tel Jacques Diouf, directeur de la FAO qui déclare, en substance, au journaliste de France info que si l’on aidait les gens, et en particulier les jeunes, sur place en Afrique, au lieu de leur faire miroiter des rêves impossibles, ils ne partiraient tout simplement pas…..
C’est ce que fait ici Nicolas Lacave, qui ose imaginer autre chose que ce qui existe, et qui n’hésite pas à… prôner une politique de retour (article paru dans Tribune indépendante)…..
Immigration : Une politique de retour, par Nicolas Lacave.
Les civilisations brillent et irradient. Parce qu’il ne peut y avoir deux soleils au même endroit, deux civilisations ne peuvent partager pleinement un même territoire. Décréter la société multiculturelle ne sert à rien, si la réalité la contredit. Chaque nation du monde repose sur la cohérence culturelle, celle-ci se traduit par une seule notion : l’équilibre, ou encore, l’optimum. Comme le disait le philosophe et ethnologue Claude Lévi-Strauss : « optimum de diversité au-delà duquel [les sociétés] ne sauraient aller, mais en dessous duquel elles ne peuvent, non plus, descendre… ».
Contrairement à l’idée rependue, le creuset français fonctionne toujours. Cependant, il existe pour celui-ci des populations non-intégrables. Pour les polonais, italiens, espagnols et portugais, l’assimilation a été aussi une source de souffrance. Si la greffe fut difficile pour ces peuples là, ils disposaient néanmoins d’un anti-rejet efficace : le socle culturel commun. L’immigration n’est à priori, ni bonne, ni mauvaise, c’est une politique, tout simplement. Sur un sujet aussi capital que l’immigration de peuplement, jamais un gouvernement à la demande du Chef de l’État n’a interrogé le peuple français sur ses aspirations en la matière. À l’exception du Général de Gaulle, avec le référendum pour l’indépendance de l’Algérie, qui était au cœur de la question sur l’identité des nations. « Plus tard -disait le Général-, on se rendra peut-être compte que le plus grand de tous les services que j’ai pu rendre au pays, ce fut de détacher l’Algérie de la France… On reconnaîtra que « l’intégration », la faculté donné à dix millions d’Arabes, qui deviendraient vingt, puis quarante, de s’installer en France comme chez eux, c’était la fin de la France. ». L’idée gaulliste de la nation s’opposant déjà à une société multiculturelle vouée à l’échec.
« Gouverner c’est prévoir »
Une loi sur l’interdiction du port de la burqa doit être votée au Parlement. Traiter d’un tel sujet constitue en soi une régression terrible pour notre pays. Néanmoins, s’il s’agit d’une première étape vers un débat plus large sur l’immigration (avec ses conséquences économiques, sociales et culturelles), alors cette initiative peut-être soutenue. Mais on peut craindre, malheureusement, que les responsables politiques actuels s’agitent sur un symptôme, pour mieux renoncer à l’essentiel. Il est probable aussi, que la contre-partie d’une loi sur la burqa se traduise par des concessions sur d’autres revendications. Dans cette affaire, les partisans du Grand Remplacement (comme on le nomme désormais), feindrons l’indignation, mais leur repli ne sera que tactique, l’évolution des courbes démographiques et l’impuissance gouvernementale, jouent pour eux. D’ici à quinze ans, ce sujet reviendra sur la table pour s’imposer, tel un bélier fracassant le dernier rempart. La réponse à ce défi se trouve d’abord dans la remise en cause des désastres du mondialisme.
Nous assistons à un double phénomène, l’extinction et le remplacement des populations du continent européen. Les deux sont liés ; agir sur le premier, c’est déjà se prémunir du second. Aujourd’hui, les hommes ont le pouvoir, mais également le devoir de préserver la pérennité des peuples. Laisser sans réagir, où que ce soit, un peuple se substituer à un autre, est un crime contre l’humanité.
En France, débattre encore de l’intégration des populations africaines, près d’un demi-siècle après leur arrivée, c’est en constater l’échec. Les élites déphasées s’obstineront jusqu’au bout à multiplier les lois et les dépenses pour résoudre la « quadrature du cercle ». Ceci entraînera deux conséquences : la ruine et la guerre.
Une véritable alternative doit être proposée. « Partir, devenir, revenir », voilà ce qui fonde le rêve de tout émigrant. L’avenir des populations arabo-musulmanes, subsahariennes, mais aussi asiatiques, se trouve dans leurs pays d’origines. Avoir émigré en France ces trente dernières années, y avoir formé une génération, puis repartir au pays pour en être les nouvelles forces vives, c’est ce choisir un destin. Plutôt que l’investissement dans une improbable intégration, affectons les budgets dans une ambitieuse politique de retour. Solution, en réalité, attendue par beaucoup dans les banlieues, sentant d’instinct que leur vie est ailleurs. Mais notre pays doit faire face au projet de colonisation politico-religieuse d’une minorité active. Se profile alors, inexorablement, une « crise algérienne à l’envers ». Cette situation peut encore se résoudre politiquement. Une élaboration concertée, permettrait un règlement digne de cette question. Tous les protagonistes de cette affaire devront choisir.
Sous la plume de Jacques Bainville, Charles V disait : « Il faut que l’anglais sorte du royaume ou bien il finira par en devenir le maître. ». Ne pas avoir le courage de mettre en place un autre monde, respectant réellement la diversité humaine, et soumettant l’économie à l’intérêt de tous les hommes, conduira à une violence sans limites. Le philosophe René Girard nous aura prévenu : « Vouloir rassurer, c’est toujours contribuer au pire ».
article paru dans la lettre numéro 44 du Rassemblement pour l’Indépendance de la France RIF (septembre 2010)
Immigration : « Dehors ! Dehors ! Dehors ! »
Nicolas Lacave
Membre du Comité directeur du RIF
« Dehors ! Dehors ! Dehors ! Sans quoi le pays sombrera ! », lance l’Amiral Philippe de Gaulle, lors
d’une conversation sur les conséquences de l’immigration subie par la France. De toute son autorité
filiale, Philippe de Gaulle explique que : « nous allons au devant d’émeutes … qu’il faut « les »
renvoyer chez eux », écrit le journaliste Jean Mauriac (L’après de Gaulle, Fayard).
Le sujet n’est plus, depuis longtemps déjà, l’immigration, élément modulable au service d’un pouvoir
responsable. Mais une immigration de peuplement qui cache son véritable nom : La colonisation. Cette
réalité modifie l’ensemble des réponses à apporter. « L’immigration-colonisation », a aussi des origines
économiques. Les populations immigrées subissent également le mondialisme et ses répercussions
désastreuses. Cependant, les vagues d’immigrations polonaise, italienne, espagnole ou portugaise, même si
elles furent contestées par les français, n’ont jamais provoqué un bouleversement démographique et culturel.
Tout est différent dans la situation d’aujourd’hui.
La première phase d’un conflit est entamée. Le processus de séparation est inéluctable. Il est engagé depuis
le premier jour, car la fusion de ces peuples est impossible. Jean-Pierre Chevènement, évoquant l’Algérie,
considère que : « les deux peuples n’étaient pas miscibles ». Parmi les « lucides » (de la gauche républicaine à
la droite nationale, en un mot : les Patriotes), certains continuent de s’accrocher à des solutions inopérantes
en la matière. Ils parlent de transmission, de savoir, d’autorité, bref …d’assimilation. Refusant, ici, de se
dessiller les yeux pour regarder la vérité en face : Il n’existe plus d’unité nationale. Il n’y a plus un seul
peuple, mais plusieurs sur le même territoire. Désormais, tout projet d’assimilation des populations
d’origines africaine et asiatique, est vain. L’assimilation, c’est renoncer à une partie de son Être pour un
apport nouveau. Cette exigence est d’une rare violence, seule une minorité d’individus est capable de
l’accomplir. Le Général De Gaulle nous l’a dit : « On peut intégrer des individus, pas des peuples ».
« L’immigration est-elle une richesse ? »
Concernant l’apport de l’immigration des 30 dernières années, il ne faut pas esquiver la réponse : Le bilan est
négatif et la présence illégitime. Le coût est astronomique et les français n’ont jamais validé une politique
d’immigration massive. Trois décennies de dirigeants devront bientôt répondre de leurs actes devant le
peuple, et ceux déclarés coupables seront sévèrement châtiés.
Le maire socialiste de Clichy-sous-Bois, lors d’une émission consacrée à la banlieue, interpellait l’État avec
ces mots : « Des milliards ou l’émeute ! ». Que les pouvoirs publics octroient rapidement des sommes
colossales, ou nous ne répondons plus de rien, ajouta t’il en substance. Passons sur la menace de chantage
que constitue cette invective. Chacun sait qu’il a raison, puisque c’est ce qui se passe depuis 25 ans dans ce
pays, le conduisant à la ruine.
Soit on arrose sans fin le désert, ce qui coûtera pour les dix ans à venir, plus de 500 milliards d’euros. Ou –
dépenses pour dépenses – nous mettons en oeuvre une politique de retour, offrant une alternative devant
l’impasse actuelle. Il s’agit, de financer la réinstallation dans le pays d’origine contre le renoncement à la
nationalité française. Cette politique injecterait des milliards dans l’économie de pays manquant de capitaux.
Le retour de forces vives disposant de ressources financières, serait un apport sans précédent pour le co-développement, tant attendu, de pays du continent africain. En somme, c’est choisir une procédure de
divorce pour éviter la violence.
Nous assisterons, si l’ensemble de ces populations reste, à une sécession de territoires (Seine-Saint-Denis,
autour de Roubaix, la région de Marseille, en Rhône-Alpes, etc..). Suivra une tentative de conquête globale
du pouvoir, appuyée sur la démographie et par tous ceux collaborant au nouvel ordre. Cela signifie, la fin de
la France telle que nous la connaissons. Soit, la majorité de ces populations reparte, sur la base d’une
politique permettant à chacun de garder la tête haute. Le refus, tôt ou tard, ferait couler le sang dans des
combats violents, entraînant, au final, un retour précipité et brutal.
La dictature intellectuelle sévissant en France s’effondre. Le terrorisme de la pensée pratiqué par les cellules
de « l’anti-racisme », n’effraie plus nos compatriotes. Bouter les Anglais hors du royaume n’était pas du
racisme, repousser les Allemands jusque chez eux, non plus. C’est le droit absolu des héritiers de la
Civilisation Française d’enrayer le phénomène en cours.
N’en déplaise à tous les résignés, la France demeure une formidable fabrique à résistances. Le peuple
français reprend conscience de lui-même et aspire à la maîtrise de son destin. Quel honneur pour cette
génération et celle qui vient, de pouvoir écrire un des chapitre les plus importants de l’Histoire de France :
celui du Grand Redressement.
La sentence de Goethe est sans appel : « Seul est digne de la vie celui qui chaque jour part pour elle au
combat ».