« La collaboration fut d’abord la grande affaire de la gauche qui par pacifisme se jeta dans les bras de Pétain et de l’Allemagne. Les premiers résistants furent pour la plupart des gens de droite et de l’Action Française. » Eric Zemmour
La légende dit que les premiers résistants furent de gauche, et quelques uns de la droite Républicaine. Et l’histoire officielle, depuis 1945, entretient scrupuleusement la légende….
Sans nier que dans le petit nombre des premiers il y eut effectivement de bons républicains remarquons que dès l’origine des royalistes s’engagèrent dans le refus du nazisme. Venus de l’Action française et de groupes monarchistes divers (autour de Monseigneur le Comte de Paris), de vieilles familles de tradition royaliste, ils furent nombreux à ne pas accepter : le duc de Choiseul Praslin, ami de Charles Maurras et du Comte de Paris, l’abbé de Dartein (l’un des précepteurs du Prince…) ne furent pas les seuls !
Autour du général De Gaulle, à Londres, Mademoiselle de Miribel (petite-fille de Mac-Mahon) et bien d’autres n’ont pas hésité. Comme, de leur côté, d’Estienne d’Orves, le premier fusillé de la France Libre, comme Philippe de Hauteclocque futur maréchal de France, comme Georges Bernanos et sa famille…
François-Marin Fleutot en cite bien d’autres dans le seul livre consacré à ce sujet : RESISTANCE ROYALISTES.jpg
Mais nombre d’historiens (?) ont « oublié » que la première réunion d’organisation de la résistance en France fut structurée par des royalistes; comme ils ont « oublié » que le premier contact des services du général de Gaulle avec l’embryon d’un réseau en France métropolitaine fut le fait des royalistes.
Dès l’entrée des nazis à Paris, en zone sud, Monsieur Le Moal (commerçant royaliste) place dans sa vitrine les masques d’Hitler et de Mussolini dans un pot de chambre… Les autorités interviennent immédiatement pour qu’il les retire de sa vitrine….
Mais sans conteste la première réunion d’un groupe de Résistants fut bien organisée chez Paul Armbruster dans sa maison au lieu dit “le Gabastou” au Fleix entre Sainte Foy la Grande et Bergerac, en Dordogne.
Paul Armbruster était journaliste il lui est arrivé d’écrire dans l’Action française. C’est un alsacien de Molsheim. Il s’est installé là avec sa famille en 1937. Il n’est pas le seul. A côté vit aussi la famille de Jean Eschbach un industriel de Poligny (Jura), Louis Labardonnie un propriétaire terrien de Saint-Antoine du Breuilh. A la mi-juillet 1940 (la date exacte n’est pas connue) lors d’un dîner chez Paul Armbruster on trouve autour de la table ceux déjà cités auxquels se sont joints : l’abbé de Dartein (précepteur du Comte de Paris), Paul Dungler industriel de Thann (Alsace) – ils sont tous royalistes – et le docteur Gaston Pailloux, un ami de Labardonnie.
Si Louis Labardonnie et Jean Eschbach ont entendu l’appel du 18 juin il semble que les autres ignorent totalement le message du général de Gaulle. Par contre pour avoir lu dans l’Action française les comptes rendus fait par Hubert de la Garde (futur chef des FFI, mort en déportation) des livres du général de Gaulle et pour avoir lu les articles de Charles Maurras entre le 6 juin et le 17 juin 1940 ils connaissent ce général.
De cette première réunion clandestine vont naître plusieurs initiatives. La décision d’envoyer un émissaire à Londres. Au début d’août, Paul Armbruster se rend en Suisse et prend contact avec l’ambassade d’Angleterre. Puis accompagné de La Bardonnie les deux retournent en Suisse à la fin du même mois. Sans réponse ni des Anglais, ni du général de Gaulle ils décident d’envoyer directement un contact à Londres. Ce sera l’abbé de Dartein qui passant par l’Espagne rejoindra Londres et se mettra au service du Général. Il deviendra l’aumônier des Forces navales de la France Libre. Ce premier contact va faire comprendre à Londres que des groupes de résistance sont déjà constitués.
Ce n’est pas tout, de cette première réunion va naître la Septième colonne d’Alsace en zone annexée. Organisé par Paul Dungler ce mouvement clandestin va permettre à de nombreux évadés des camps allemands de passer en France. Son service de renseignement va constituer l’une des principales sources d’information sur l’Alsace.
Lors de l’offensive du futur maréchal Leclerc il pourra s’appuyer sur cette organisation né quasi exclusivement dans les milieux royalistes et élargi aux autres français.
De cette première réunion va naître le premier réseau de renseignements de la France Libre en France métropolitaine et inter zone celui du colonel Rémy, autre royaliste engagé dans la resistance…
Dire encore aujourd’hui que les royalistes ne participèrent pas à la lutte pour l’indépendance et la liberté sous l’occupation n’est que mensonge révisionniste.
Note du 18 déc « pour en finier avec…. » par Eric ZENMOUR
Pourriez-vous S.V.P. faire un résumé ecrit que je pourrai
imprimer, parce que ca m’intéresse, et je voudrai garder.
Je ne manipule pas bien internet.
Merci. Bon courage.
M.H.