…et contribue, tout simplement, calmement et sans bruit, à la démolition des mensonges révolutionnaires dont se nourrit encore, ne serait-ce que dans son inconscient collectif, la république idéologique qui nous gouverne; mais qui n’arrive plus ni à maintenir son histoire officielle, ni à occulter l’autre, la vraie….
Pierre Debray, dans l’un de ses discours au Rassemblement royaliste des Baux, parlait d’ « une monarchie sans nostalgie et sans folklore… », expliquant qu’avant la Révolution, dans la France encore plus qu’à demi féodale, la Monarchie était « la flèche du progrès… ». C’est exactement cela que montre à tout le monde, public(s) français et étranger(s) confondu(s) : « Versailles a toujours été à la pointe de la technologie… », « La royauté a fait avancer les sciences… »…
Parler de monarchie progressiste, le mot étant terriblement connoté, ne serait pas judicieux. Mais monarchie de progrès, oui; monarchie qui favorise, protège et parraine le progrès et l’instruction publique, dans tous les sens – sauf idéologique (1) – du terme, oui;
Comme en Russie, le processus de dé-révolution est à l’œuvre ici, chez nous. Malheureusement, à la différence de là-bas, où il est ultra-rapide et spectaculaire, il est lent ici, et moins spectaculaire. Il n’empêche : ce processus est à l’œuvre, il est irréversible, et, surtout, porteur d’espoir pour nos idées, pour la France….
De même que les virus, les mensonges et les idéologies, aussi, sont mortels. La barque du mensonge officiel (des mensonges…) se fissure, se craquelle et prend l’eau de toute part. La Bastille de l’histoire officielle est vermoulue et prête à s’effondrer sur elle-même. On ne peut mentir à tout le monde tout le temps…
Oui, le processus de dé-révolution, dont nous ne cessons de parler, est bien à l’œuvre chez nous aussi. Et il est indispensable, car la seule présence du Prince et la seule Crise ne suffiraient pas à permettre la réalisation de notre projet royal. Il faut encore que les esprits soient prêts à l’éventualité d’une royauté; et, pour qu’ils y pensent, l’acceptent et y aient recours, qu’ils aient été débarrassés de tous les mensonges qui les encombrent encore.
L’exposition de Versailles va dans ce sens…
Aujourd’hui, pour vous inciter à aller juger vous-même, et par vous-même :
II : La pendule astronomique de Passemant
En janvier 1754, l’extraordinaire pendule astronomique prend place dans le cabinet des pendules. Inventée par l’ingénieur Claude-Siméon Passemant, elle est réalisée par l’horloger Louis Dauthiau pour le mécanisme, et par les sculpteurs et bronziers Jacques et Philippe II Caffiéri pour la boîte. Elle indique la date, l’heure réelle, l’heure moyenne, les phases de la lune et le mouvement des planètes d’après Copernic. Mesurant plus de 2 mètres de haut, c’est une exceptionnelle œuvre rocaille couronnée d’une sphère mouvante. La Terre est représentée par un globe de bronze sur lequel tous les pays sont gravés avec les villes principales. Ce globe est placé au milieu des rochers et de chutes d’eau qui lui servent d’horizon universel.
Après avoir été examinée et approuvée par l’Académie des sciences en août 1749, elle est présentée à Louis XV à Choisy par le duc de Chaulnes le 7 septembre 1750. Le Roi l’acquiert cette même année. Elle est placée dans le cabinet des Pendules qui témoigne de l’intérêt que Louis XV porte aux arts mécaniques à travers l’horlogerie. En effet, il est dénommé ainsi en raison des cadrans de pendules encastrés dans le lambris du mur est de la pièce. Ces grands cadrans astronomiques marquent le lever et le coucher du soleil et de la lune tous les jours. Les goûts scientifiques du souverain les portent à amplifier cette expérience permanente en installant dans ce salon la pendule de Passemant.
Auteur(s) :
Ingénieur : Claude-Siméon Passemant (1702-1769) ;
Horloger : Louis Dauthiau (1730-1809) ;
Sculpteur et bronzier: Jean-Jacques et Philippe Caffiéri (1725-1772)
Date de réalisation : Présentée devant l’Académie royale des sciences le 23 août 1749, présentée au Roi en 1750. Mécanisme : 1749 ; bronze : 1753
Caractéristiques/Origines : Bronze doré, émail, acier, cuivre et verre. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon © château de Versailles, Christian Milet
(1) : comme c’est le cas aujourd’hui, où une prétendue éducation nationale ne transmet plus vraiment la culture – ou si mal et à si peu… – mais continue allègrement à décerveler les esprits !…..
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Dossier de presse : 7 articles et documents qui sont autant de bonnes raisons « d’y aller »
1 : L’émission de France Culture :
La Marche des sciences, France Culture, Aurélie Luneau, 11/11/2010, de 14h à 15h
http://www.franceculture.com/emission-la-marche-des-sciences-la-cour-savante-de-versailles-2010-11-11.html
2 : L’article de La Recherche :
http://www.larecherche.fr/content/actualite-histoire/article?id=28653
3 : L’article du Monde : Quand Versailles faisait la révolution des sciences :
VERSAILLES SCIENCES LE MONDE.pdf
4 : L’article des Dernières nouvelles d’Alsace : VERSAILLES SCIENCE DNA.pdf
5 : L’article de Politique Magazine : VERSAILLES SCIENCES PM.pdf
6 : Sur le Blog Planète Astronomy.Com : très intéressant, très nombreux liens…. :
http://www.planetastronomy.com/special/2011-special/04dec10/versailles.htm
7 : Versailles, quand la science se fait curiosité… Diaporama de 10 photos :
http://diaporamas.doctissimo.fr/sante/versailles-curiosite-science/
(naissance de l’hippiatrie et prémices de la médecine vétérinaire ; chaise volante, ancêtre de l’ascenseur ; « abrégé de l’art des accouchements », accompagné de son mannequin de démonstration, vers 1759 ; microscope offert par Louis XV à Stanislas ; myologie complète du dos ; réhabilitation de la pomme de terre par Parmentier ; Lavoisier, père de la chimie moderne, guillotiné par la Révolution…)
Noël Stassinet sur On attend une vigoureuse réaction du…
“Alors les grands penseurs de la gôôôche on se réveille ? On a une panne de…”