Nos lecteurs y sont habitués : on collecte régulièrement, sur ce Blog, les articles, déclarations, faits et documents divers qui montrent l’échec du merveilleux Système. En voici un nouveau, de document, ô combien symbolique en ce si triste anniversaire du jour « le plus terriblement religieux de notre Histoire » (Prosper de Barante) : des économistes se demandent, dans Libération, comment on pourrait améliorer les choses ! Tiens, donc ! Ne sommes-nous pas régis par les meilleures institutions du monde ? Un régime a été mis à bas, celui qui a fait la France, et qui en a fait, sinon la première puissance en tout, du moins l’une des toutes premières dans beaucoup de domaines. Il a été mis à bas par une Révolution qui a promis de ré-inventer le monde. Puis, une République s’est créée sur les principes de cette Révolution, qui a tant promis : on devrait nager dans le bonheur, semble-t-il… et on en est à dire que cela ne peut plus continuer, et qu’il faut … une révolution ? Plus de deux siècles après 89 et 93 ? Tout « çà » pour « ça » ?…..
Deux siècles après la Révolution, cent trente ans après l’instauration de la République idéologique qui en est l’héritière, le Système a failli, il a échoué. Ce n’est pas seulement dans le domaine des impôts qu’il faut une révolution, c’est partout, dans tous les domaines, à commencer par le politique. Pour reconstruire une Société là où les utopies ne nous laissent qu’une cathédrale effondrée :
« Notre société n’a que des banques pour cathédrales ; elle n’a rien à transmettre qui justifie un nouvel « appel aux conservateurs » ; il n’y a, d’elle proprement dite, rien à conserver. Aussi sommes-nous libres de rêver que le premier rebelle, et serviteur de la légitimité révolutionnaire, sera le Prince chrétien…. » (Pierre Boutang)
Il y a aujourd’hui, d’un côté les conservateurs de ce Système failli, parties prenantes du Pays légal, de l’extrême droite à l’extrême gauche, et, de l’autre, les alter-révolutionnaires….
Anne sur Journal de l’année 14 de Jacques…
“Très beau commentaire en vérité. Je suis d’ailleurs persuadée que Bainville vous approuverait !”