Vendredi 21 janvier, 18 heures : un début d’animation règne déjà dans la Basilique, alors qu’on entend les répétitions de la Chorale… 18h10, 18h20, 18h30 : manifestement, le nombre de personnes déjà présentes laisse augurer un succès de participation pour le rendez-vous de 19 heures…. On continue d’arriver : 18h45, la basilique, pourtant bien large, est pleine dès avant le début de la Messe….
Pour la troisème fois,Monseigneur Ellul accueillait dans « sa » basilique du Sacré-Coeur, sur le Prado, la Messe pour Louis XVI. En 2008 et 2009, on avait déjà été impressionné par la tenue et la qualité des deux célébrations. Il était difficile de faire mieux, en 2011, après l’intermède de 2010 aux Réformés, et pourtant, l’avis des participants est unanime là-dessus, la messe du 218ème anniversaire de « l’évènement le plus tragiquement religieux de notre Histoire » (pour reprendre le mot de Prosper de Barante) a été d’une qualité et d’une tenue qui ont dépassé toutes nos espérances.
Le mérite en revient d’abord à Monseigneur Ellul qui – il nous l’avait promis… – a réellement fait tout ce qu’il était possible de faire en la circonstance. Ses propos lors de l’ouverture de la cérémonie ont tout de suite donné le ton de la célébration : authenticité et solennité. Et ce fut, en effet, une messe fervente, priante, recueillie et, donc, belle, tout simplement, parce que vraie. Pour la troisème fois, Monseigneur Ellul avait demandé au Père Manzano de prononcer l’homélie. Vous aviez pu les lire en 2008 et 2009, vous l’entendrez cette fois-ci, sur la vidéo que prépare Paul. C’est peu de dire qu’elle fut de la même élévation morale et de la même tenue que les deux autres…..
Le choeur Au Diapason, aussi nombreux que talentueux, anima – au sens premier du terme, donner une âme…. – la cérémonie de bout en bout, en ne suscitant que des éloges unanimes, amplement mérités. Il suffisait de voir, à la sortie, la quantité de personnes qui ont tenu à remercier et féliciter les membres de la chorale, chaque fois qu’on en reconnaissait un : c’était le meilleur des sondages !…
Dans un choix de morceaux qui furent tous très réussis, le Sanctus de Gounod fut peut-être encore plus particulièrement spectaculaire; le très inattendu Choeur des pélerins, de Wagner, pour la communion, fut une réelle découverte, cependant que les passages du Requiem de Mozart (ainsi que son Laudate dominum) et, à la sortie, l’Alleluia de Haendel, ont contribué a élever comme il convenait le coeur, l’âme et l’esprit, par leur beauté intrinsèque et par la qualité de l’interprétation du choeur Au diapason…
L’assistance, enfin, a eu sa part dans la qualité de cette cérémonie. Personne n’est venu ni à un rendez-vous mondain, ni à une quelconque démonstration de quoi que ce soit : c’est unanime que l’assistance répondait et participait, pleinement consciente de la nature exacte de la cérémonie, et, en communion avec le célébrant, lui donnant sa pleine authenticité.
Un sans-faute collectif que ce 21 janvier 2011…. A bientôt, pour la vidéo !….
Je regrette d’être trop vieux pour assister à la vespérale
commémoration de cet odieux assassinat.