L’Action française donne rendez-vous
le mercredi 9 février à 19h00
Place Jacques Bainville,
7° arrondissement (métro : Solferino)
à tous ceux qui veulent honorer la mémoire de Jacques Bainville.
Ce très grand écrivain, historien et journaliste, de l’école d’Action française, une des intelligences du siècle passé, est décédé voici soixante-quinze ans, le 9 février 1936.
Un dépôt de gerbe est organisé à cette occasion. Nous espérons que les parisiens seront nombreux à ce rendez-vous.
Rappeler le souvenir et l’oeuvre de Jacques BAINVILLE me paraît, en effet, très important.
En matière de diplomatie, et, bien plus encore, de politique extérieure, il fut l’antidote des nuées totalitaires qui constituent, en la matière, la « pensée » dominante d’aujourd’hui.
Au lendemain de sa mort, l’Action française titrait : « DEUIL DE L’ETAT » et c’était sans exagération, car Bainville fut vraiment, et, d’ailleurs, en vain, le « conseiller invisible » d’un Etat qui n’en était plus un et qui conduirait la France, malgré ses avertissements, parmi quelques autres, au désastre de juin 40.
Pourtant, l’influence politique de Jacques BAINVILLE sur tous ceux qui ont pu compter dans notre histoire récente,
de De Gaulle à François Mitterrand, a été déterminante. Et, s’il existe encore un courant de réflexion qui, en matière d’affaires internationales, raisonne en termes de « politique réaliste », dont, à mon sens, le plus sérieux des représentants est Hubert Védrine, c’est, en fait dans le sillage de sa pensée, dans la lumière de ses analyses.
L’historien, le financier, le critique passionneront aussi les amateurs de « limpide pensée ».
Ses talents personnels étaient évidents; mais il témoigne, aussi, contre tous les frileux et les adversaires, de la fécondité du courant maurrassien, au XXème siècle et encore au nôtre qui n’est pas, c’est le moins que l’on puisse en dire, d’une grande fécondité pour ce qui est des choses de l’esprit …
Une des nombreuses citations de Jacques Bainville arrivait à la même conclusion: »Les vieux se répètent, les jeunes n’ont rien à dire. L’ennnui est réciproque ».