Pour parler comme chez Molière, On dit toujours la même chose parce que c’est toujours la même chose; si c’était pas toujours la même chose, on dirait pas toujours la même chose…
On a vu récemment le conflit d’un autre âge du Livre, voulu par une CGT qui, si elle a perdu de sa superbe, n’a rien perdu et n’entend rien perdre de son pouvoir de nuisance hérité de 45. Revoici, pour la énième fois, une grève des Ports. Tant qu’on n’aura pas liquidé les derniers résidus empoisonnés de la soviétisation d’une partie de la société française imposée par les révolutionaires au sortir de la deuxième Guerre, les choses continueront à mal marcher. Évidemment, il faut pour cela prendre les Bastilles (Ports, Transports, EDF, Livre, Enseignement….) et supprimer les privilèges, défendus becs et ongles par les privilégiés de notre actuel ancien régime. Bref, il faut être – ce que nous sommes… – révolutionnaires de fait de ce Système, autant bloqué que corrompu, dont il n’y a rien à conserver…..
BEST JOB Fevrier 2011-2 BD.pdf
Pour lire le dernier rapport de la Cour des Comptes :
http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/rapport%20Cour%20des%20Comptes-port%20de%20Marseille.pdf
Et pour lire l’article du Figaro qui le commente :
Il est vrai qu’il y a beaucoup de Bastilles en France et, d’ailleurs, pas que des Bastilles syndicales … Mais qu’il y en ait d’autres (celles de la finance apatride, par exemple) ne justifie en rien leurs privilèges exorbitants et leurs comportements irresponsables.
Lors d’un débat récent à la télévision, à Laurence Parisot qui agitait gravement, Bernard Thibaud présent, la question des très graves dommages causés aux ports français par la CGT, notamment au port de Marseille, François Chérèque répondit ceci : « Moi, je n’y peux rien. Dans le partage de 1945, les ports ont été « attribués » à la CGT; nous n’y avons aucune part, aucune responsabilité et tous les gouvernements, depuis la guerre, ont accepté cette situation ».
Le pacte de 45 a servi, un temps, communistes compris, à la reconstruction du pays mais ce temps est dépassé depuis belle lurette et tout le monde fait comme si nous y étions encore.
A cette époque, Maurice Thorez demandait aux travailleurs français de retrousser leurs manches. Nous en sommes bien loin mais c’est comme si personne ne s’en était aperçu …