Dans un premier temps, certains se sont gargarisés de l’explosion démographique du monde musulman, en particulier, et de celle des puissances émergentes, en général. Prédisant, avec une jubilation à peine dissimulée, une sorte de prise de pouvoir, en tout cas une domination ou, à tout le moins, un ré-équilibrage des forces, plus favorables aux « nouveaux » peuples qu’à l’homme blanc triomphant du XIXème, qui s’était déversé sur le monde…
On a vu et entendu des prêcheurs barbus – et d’autres… – prédire doctement qu’un raz de marée démographique africano-asiatique, et aussi musulman, allait tout submerger….
Nous ne savons pas ce qui va se passer demain, encore moins après-demain, et n’allons pas nous donner le ridicule d’opposer à des prédictions, d’autres prédictions, en sens inverse. Ce ne serait guère cohérent. On laissera donc les prévisionnistes prévoir, et affirmer qu’il va se passer… ce qui a de grandes chances de ne pas se passer, du moins de la façon dont ils nous le promettent; et on nous permettra, juste, de tirer quelques leçons des évènements, après – entre autres… – les troubles de la Tunisie…
Ils ont peut-être mangé leur pain blanc, ces idéologues/apprentis sorciers qui, pour certains, ont même poussé à la roue pour que leurs compatriotes et leurs corréligionnaires aient un maximum d’enfants, pensant par là asseoir la progression, puis la domination, soit de leurs peuples, soit d’une religion (pour être clair, de l’Islam) ?
Et ils se sont crus malins, lorsqu’ils ont vu les courbes démographiques semblant leur donner raison (en tout cas, espoir), ces courbes qui prédisaient invariablement et inéluctablement un hiver, ici, un avenir radieux, là. Ils ont du croire que c’était arrivé, ou que cela allait arriver bientôt, très bientôt…. Ils en ont peut-être défailli de joie, en leur for intérieur….
Or, dans un premier temps, il est vrai que les pays à forte natalité, et de grande vitalité démographique semblent bien partis. Mais, après, ils arrive que ces pays, passée la première euphorie, se plombent eux-même si leurs économies ne peuvent pas « supporter » une telle quantité de personnes. D’où pauvreté (voire misère…), analphabétisme, tensions sociales, émigration et frustrations diverses et de tous ordres… Certes, Bodin a raison, « Il n’est de richesse que d’hommes ». Encore faut-il toutefois nuancer, et bien voir que le nombre d’habitants d’un pays doit être proportionnel à ses facultés économiques : il n’est de richesse que d’hommes, oui, s’ils sont éduqués, formés, préparés à améliorer encore le monde dans lequel ils vont entrer. Si c’est pour former une masse de miséreux analphabètes, la « richesse », qui n’est plus qu’une pseudo-richesse, se transforme en fardeau insupportable, qui plombe le pays, et attire les catastrophes….
Prenons un premier exemple, déjà un peu loin, maintenant, dans le temps : celui de la Roumanie du non-regretté Conducator. Malgré ses folies, sa paranoïa, sa cruauté sans borne (un vrai disciple de Robespierre et de notre funeste Révolution…), Ceaucescu a eu deux idées que l’on ne saurait – en elles-mêmes – critiquer ni condamner. Nous passerons vite sur la première, qui ne relève pas du problème que nous traitons ici, et qui est cette idée que la Roumanie ne devait pas avoir de dettes, à l’extérieur. A sa chute, le régime de ce fou furieux n’avait effectivement pas ou quasi pas de dettes : de quoi faire rêver tous les pays européens, de la Grèce à l’Irlande et du Portugal à… la France ! Sa seconde idée incritiquable – en tout cas en soi – concernait la démographie, et, là, nous revenons à notre sujet… Ceaucescu a voulu une Roumanie forte, et il a mené une politique nataliste des plus vigoureuses. Menée ici, une telle politqiue ferait que la cléricature médiatique hurlerait au lepénisme/nazisme/fâchisme/inquisition et autres torquemadas… mais elle n’a jamais rien trouvé à redire, la cléricature médiatique, lorsque le tyran sanguinaire était en place, et qu’il menait cette politique là-bas. C’était l’époque où la nomenclatura du Parti communiste allait passer ses vacances au bord de la Mer noire, vous vous souvenez ?….. Ceaucescu a donc fait bondir la population de son pays. Mais, arrivés à leurs vingt ans, ces jeunes nouveaux roumains n’ont rien trouvé d’autre qu’un pays de misère, eux qui entendaient, peu ou prou, parler d’autre chose, ailleurs. Et ils ont fait la révolution, en renversant le révolutionnaire ! Comme quoi, les idées dites progressistes n’avaient pas – et de très loin !… – tout prévu !…..
Prenons maintenant le cas, plus récent, de la Tunisie : 480.000 étudiants en 2010, ce qui est, en soi, le résultat d’une politique hardie (8% des dépenses du PNB) de la part du gouvernement, en faveur de l’éducation. Mais pour quel emploi à l’arrivée ? : vendeur ambulant de fruits et légumes ? C’est comme cela que tout a commencé, en Tunisie, avec le suicide d’un jeune diplomé qui poussait sa charrette dans les rues; le jour où on l’a lui a confisquée….
Et l’on peut réflechir, puisque le cas occupe maintenant la Une, à l’Egypte : 80 millions d’habitants, pour ce pays qui, de toute évidence, ne vit – ne survit… – que sous perfusion des Etats-Unis, et ne peut simplement, nourrir une telle population…. Alors, chance, ou boulet (voire folie pure…), la démographie égyptienne ?…..
Et l’arme démographique : « arme fatale », ou jouet dangereux, qui peut fort bien vous exploser à la figure (pour rester polis…) ?
Article très intéressant ! La porte de sortie c’est la conquète, aujourd’hui par l’émigration, hier le jihad, demain ?
Un économiste contemporain de Marx disait que le peuple arabe (et finalement musulman) n’avait jamais rien apporté à l’humanité, il s’était contenté de vivre de l’exploitation des autres peuples !
Cette surpopulation (du fait d’un manque de développement économique) n’est pas un souci.
Ce sont les voyous du FLN algérien qui soutiennent l’émigration , pour ne pas que l’Algérie meure de faim, c’est l’existence des dhimmis qui permet aux musulmans d’exploiter juifs et chrétiens, ce sont les bateaux qui viennent à Lampédusa (alors que maintenant le pouvoir est entre les mains du peuple)…
Ces peuples sont doués d’incompétence ! Stuart Mill nous offre une piste de réflexion: on ne peut pas se couper de 50% de l’intelligence de l’humanité, il faut donner une place à la femme ; comme les chrétiens l’ont découvert la femme a une âme, ce que ne savent pas les musulmans ?
si l’on pouvait, sur ce site qui défend des valeurs reconnues, ne pas saccager la langue française…Ainsi, on dit: « pour que…ne…pas » et non cette formule infantile et ..banlieusarde « pour ne pas que ». Personne en France ne parlait ainsi, il n’y a guère…Nous voilà empoisonnés dans notre patrimoine linguistique, après tout le reste.
E D