Nos lecteurs trouvent depuis plusieurs jours sur notre Blog le lien vers celui d’Henri Hude : http://www.henrihude.fr/
Les 5 et 12 mars derniers, Henri Hude a posté deux notes fort intéressantes, dans lesquelles il engage une réflexion à partir du mot libéral/libéralisme. En voici un court extrait, pour donner envie d’aller y voir de plus près…. : on y retrouve comme un écho de cette réflexion reprise, entre autres, par Bainville, c’est par les mots que l’on désigne les idées, c’est sur les idées que l’on s’entend… :
« …Le mot « libéral » (je le répète) est un vieux mot français, qui existait bien avant qu’on ne parle de libéralisme ou d’antilibéralisme ou d’ultra libéralisme. Ce mot a fait longtemps une carrière parfaitement honorable, servant à qualifier la culture des « arts libéraux », l’« éducation libérale » ou la vertu morale de « libéralité », c’est-à-dire celle de la personne dénuée aussi bien de prodigalité que d’avarice.
Je ne vois pas de raison pour laisser tomber dans l’oubli ces précieuses strates de signification. Notre raison y plonge ses racines. Goûtons donc « ce plaisir que l’arbre prend à ses racines, le bonheur que l’on éprouve à ne pas se sentir né de l’arbitraire et du hasard, mais sorti d’un passé – héritier, floraison et fruit », comme disait Nietzsche dans un de ses premiers écrits, que je préfère aux autres, la Seconde considération inactuelle (ou intempestive).
Il n’y a aucune raison pour permettre aux idéologies de s’asseoir à la première place de notre dictionnaire intérieur, et de dicter le sens des mots que nous employons, sans nous laisser la liberté d’entendre en eux le bruissement de leur longue histoire. Les mots sont faits d’abord pour désigner, non pour exciter, flétrir ou vanter…. »
Henri sur Journal de l’année 14 de Jacques…
“D’abord nous remercions chaleureusement le Prince Jean de ses vœux pour notre pays et de répondre…”