En ce qui concerne l’immigration, nous recevons régulièrement des messages qui, pour être tous très différents les uns des autres, posent en réalité tous le même problème et qui, même avec des formulations parfois très éloignées les unes des autres, en reviennent toujours à la même question centrale : comment en est-on arrivé là, que proposez-vous, que faire pour « en sortir »… ?
Pour essayer de répondre, non pas à tout le monde à la fois et d’un seul coup – c’est « mission impossible »…- mais, peut-être et au moins en partie, à l’essentiel des préoccupations de celles et ceux qui écrivent, nous allons tâcher de proposer ici un rapide survol qui s’efforcera d’abord de résumer la situation dans ses grandes lignes, et par redire, pour commencer, comment on en est arrivé là; puis nous évoquerons les remèdes dérisoires que propose le Pays Légal pour règler (?) des problèmes qu’il a lui-même, tel un apprenti sorcier, follement créés; ensuite, nous reprendrons ce que nous avons déjà écrit ici-même, à savoir qu’une des solutions pour « en sortir » pourrait être de mener ce que l’on pourrait appeler une politique des trois tiers ; et, pour ceux qui seraient sceptiques, on lira, comme une sorte de conclusion provisoire, l’opinion de Michel de Jaeghere…
Nos lecteurs pourront évidemment poursuivre le débat, en continuant à écrire ou en postant des commentaires; ils pourront aussi se référer à notre PDF « Contre la France métisse… » :
https://www.jesuisfrancais.blog//list/documents/conference_contre_la_france_metisse___pdf.html
Aujourd’hui ….(1/4) : Depuis 1975, la République idéologique « change le peuple »…
On connaît la celébrissime formule d’Edgar Poe, dans son Colloque de Monos et Una : « …en dépit de la voix haute et salutaire des lois de gradation qui pénètrent si vivement toutes choses sur la Terre et dans le Ciel, des efforts insensés furent faits pour établir une Démocratie universelle…. »
Pour qualifier ce qui se passe en France depuis une quarantaine d’années, en ce qui concerne l’immigration, on pourrait s’inspirer de la formule, en la parodiant : depuis 1975, des efforts insensés furent faits pour établir des populations nouvelles en France, ce qui revient, concrètement, à « changer le Peuple » ! (1)….
Mais, au final, et au vu des résultats de cette politique insensée, beaucoup en viennent publiquement à évoquer le risque de troubles violents et, tel le perroquet du conte de Bainville, donnent leur sentiment: « Ca finira mal !… »
Car, force est de constater que la greffe que veut imposer le Pays Légal, dans son entreprise de subversion et de dynamitage de cette vieille nation historique qu’est la France, prend mal. Qu’elle ne prendra de toutes façons qu’en partie et que, pour une autre partie, elle ne prendra tout simplement pas.
La situation créée artificiellement depuis 1975 est en effet explosive. Et, de fait, on ne se risque pas trop en disant que, de toutes façons, cela ne pourra pas durer éternellement, et que les choses ne pourront pas rester indéfiniment en l’état…
« Cela fait 25 ans que l’on ment sur les flux migratoires » écrit sans détour Gérard François Dumont (2).
La démographe Michèle Tribalat confirme ses dires, et explique que nous assistons à « un processus de substitution démographique » et à une véritable « séparation territoriale dans certaines villes de France » : en Seine Saint Denis, deux habitants sur trois , en moyenne, sont d’ores et déjà d’origine étrangère. Un taux qui atteint 80% dans certaines localités !
Rappelons-le très rapidement : l’accélération inouie de cette évolution est récente. Elle ne date que de 1975, lorsque Jacques Chirac, Premier Ministre, a décidé d’une part de recourir à un plus grand nombre de travailleurs étrangers, d’autre part d’instituer le regroupement familial. Deux mesures qui se sont révélées désastreuses, à la fois pour l’économie nationale et pour l’équilibre même de notre Société.
Pour l’économie d’abord : en effet, l’arrivée soudaine d’une main d’oeuvre très bon marché a découragé les investissements destinés à la modernisation de notre appareil de production; elle a tiré les salaires vers le bas (ainsi s’explique en partie le fait que, très souvent, les salaires perçus réellement par les travailleurs sont insuffisants…); elle a enfin retardé les investissements dans la Recherche, vraie créatrice d’emploi, et permettant de préparer vraiment l’avenir. En somme, elle a déséquilibré notre économie, elle a empêché son assainissement, elle nous a fait entrer a reculons dans le nouvel environnement économique marqué par la mondialisation (3).
Mais les conséquences sur le moral et le mental sont tout aussi désastreuses, et même encore beaucoup plus : elles peuvent même se réveler mortelles, et à brève échéance, pour la Nation Française. Les partisans de la « France métisse » se gargarisent des mots multiculturel, multiracial, multiethnique etc.. Mais cette France libaniséee/balkanisée qu’ils veulent imposer n’est rien d’autre qu’une juxtaposition fragile de communautés et de gens séparés par beaucoup de choses, et parfois par l’essentiel : leurs racines, leurs moeurs, leurs fondamentaux , pour employer un terme un peu pompeux, mais assez juste en l’occurrence. Sans compter que recevoir un aussi grand nombre d’étrangers en si peu de temps, rend mécaniquement impossible et l’assimilation et l’intégration…..
Seuls le temps et l’Histoire diront donc si, en cas de crise majeure comme en connaissent toutes les nations, cette fragile construction résistera ou si, comme au Liban justement, tout volera en éclat….
On le voit, la décision de Jacques Chirac en 1975 est lourde de conséquences, néfaste au point de vue économique, peut-être mortelle au point de vue de la constitution physique du Peuple Français.
Pour une décision de cette importance, touchant au coeur même de la Nation (qui constitue la France ?) le Peuple n’aurait-il pas dû être consulté ? N’aurait-il pas dû pouvoir se prononcer sur la présence et le nombre d’étrangers sur notre sol, ainsi que sur l’octroi éventuel de la nationalité française à ces étrangers….( à suivre…)
(1) : étant bien entendu qu’il y a deux façons de « changer le peuple » : dans son physique, comme nous l’évoquons ici, mais aussi, et surtout, dans son moral, dans son mental, dans son esprit : et, là, c’est dès ses origines, dès la Révolution et dès l’instauration de la République en 1875, que le Système s’est appliqué méthodiquement à « changer le peuple », en le coupant de ses racines, et en livrant une guerre incessante et sans merci à toutes les traditions constitutives de notre Être profond….
(2) : dans Population et Avenir, janvier 2007.
(3) : Voir dans la Catégorie « Vidéo/Audio/Conférences » la vidéo d’Eric Zemmour « Zemmour sur i-téle (vidéo): L’immigration pour faire baisser les salaires….. ».
Noël Stassinet sur On attend une vigoureuse réaction du…
“Alors les grands penseurs de la gôôôche on se réveille ? On a une panne de…”