C’est tous les jours que l’on a, hélas, confirmation de ce propos de Finkielkraut, selon lequel nous sommes la première génération dont les élites sont sans culture…
Et, fort logiquement, c’est parti pour durer, hélas. Ainsi, dernier en date mais certainement pas dernier tout court, cet ahurissant refrain infligé tout un jour durant sur les représentants des six religions (!) de France qui refusent le débat sur la laïcité.
On ne prendra pas parti, ici, pour oucontre ce débat, mais on se contentera de relever non pas le niveau, mais, justement, l’affligeante absence de niveau de ces journalistes incultes qui prétendent nous informer, alors qu’ils feraient mieux de commencer par se former eux-mêmes. Rappelons-leur, simplement, que « catholicisme, protestantisme et orthodoxie » (sic) ne forment pas trois religions mais sont trois expressions de la même, qui s’appelle le Christianisme; que le bouddhisme, généreusement promu religion française (re-sic) est bien plus une sagesse, ou une philosophie de l’existence, comme on voudra, qu’une religion au sens où on l’entend habituellement…; et que l’Islam, s’il s’agit, certes, d’une religion, aboutit aussi, de fait, dans les sociétés qu’il façonne, à quelque chose qui ressemble fâcheusement au totalitarisme, nuance qui manifestement n’est pas pris en compte par les ignares qui lisent des dépêches auxquelles, manifestement, ils ne comprennent pas grand’chose, voire rien du tout…
A part cela, la vie est belle, au royaume de l’approximation, de l’à peu près, du superficiel qui compose une bonne partie de notre cléricature médiatique, formée, pour une bonne part, de simples liseurs de dépêches, comme certains se sont improvisés cuisiniers et ont ouvert des restaurants parce qu’ils mettent des surgelés au micro-onde !…
Heureusement qu’il y en a, malgré tout, ne généralisons pas, qui sauvent l’honneur d’une profession que l’on pourrait considérer, sans eux, comme réellement sinistrée…
Noël Stassinet sur On attend une vigoureuse réaction du…
“Alors les grands penseurs de la gôôôche on se réveille ? On a une panne de…”