Certains veulent se « souvenir » du 10 mai 81, mais, y aura-t-il, dans trente ans, matière à se souvenir…. du 10 mai 2012 ?
« Vous savez, je suis le dernier des grands présidents » a dit un jour, à Georges Marc Benamou, François Mitterrand, ce jeune royaliste qui rendait visite, avant-guerre, au jeune Comte de Paris, au Manoir d’Anjou , devenu, bien des années et plusieurs évolutions plus tard, premier Président de gauche de la Cinquième République. Charles Pasqua a, d’ailleurs, répondu, récemment, à un journaliste qui l’interrogeait sur Mitterrand, « homme de gauche » : « Mais non, Mitterrand était un homme de Droite ; il était maurrassien »….
Et s’il était là, d’une certaine façon, l’ « héritage » ? Dans cet abaissement spectaculaire de la fonction présidentielle, dans un effacement des Institutions tel, qu’il annonce peut-être, ce n’est pas impossible, leur fin, tout simplement. Et peut-être prochaine.
On pense à cette image du trône, employée par Chateaubriand, pour conter sa présentation à Louis XVI : un trône qui n’avait jamais paru si puissant et si assuré qu’à ce moment où il était si près de sa chute…..
Et si nous étions en 1789 ?
Entouré de ses amis royalistes, le jeune François Mitterand, 19 ans à l’époque, et alors royaliste lui-même, deviendra le premier Président de gauche de la Cinquième République
Anne sur Journal de l’année 14 de Jacques…
“Très beau commentaire en vérité. Je suis d’ailleurs persuadée que Bainville vous approuverait !”