A méditer… :
– « …Quand j’étais ministre de l’Education nationale, j’ai tout de suite vu que, parmi les hauts fonctionnaires et les Inspecteurs généraux, la moitié était à fusiller, et l’autre à pendre… » (Jean-Pierre Chevènement).
– Un élève en fin troisième de 1976 sortait du collège avec, dans sa besace intellectuelle, 2800 heures de Français depuis le cours préparatoire. En 2004, il en avait eu 800 de moins — soit deux ans et demi de cours de moins. Comme si, dit suavement Sauver les lettres (http://www.sauv.net/horaires.php), « il était passé directement de cinquième en seconde »
Albin Michel, 281 pages, 19,50 euros
1. Présentation de l’éditeur
Deux grands lycées parisiens qui se sont déconnectés du système informatique du ministère et ont mis en place des modes d’admission parallèles. Des ministres (et un président) qui annoncent des réformes mais n’arrivent pas à les faire appliquer. Des enseignants qui font faire des dictées en cachette. Le Capes que l’on donne à des candidats qui n’ont pas eu la moyenne et qu’on lâche ensuite dans des classes difficiles. Une pédagogie » nouvelle » où l’orthographe n’est plus une fatalité mais » une matière à discussion « . Après la nomenklatura, l’omertà, la franc-maçonnerie, entre autres sujets sensibles, Sophie Coignard met à nu l’Éducation nationale. Ses ministres, ses idéologues, ses syndicats : tous ceux qui depuis vingt-cinq ans mènent l’école à la ruine. Le plus scandaleux ? Ils agissent en toute impunité. À l’origine de cet immense gâchis, un » pacte immoral » entre les élites qui prétendent nous gouverner et les apparatchiks qui sacrifient nos enfants par pur cynisme. Ceci n’est pas un livre sur l’éducation. En tout cas pas seulement. C’est d’abord un document féroce et un récit effarant sur l’hypocrisie et la lâcheté du pouvoir.
2. L’avis de Jean-Paul Brighelli :
http://bonnetdane.midiblogs.com/archive/2011/01/28/sophie-coignard-le-pacte-immoral.html
3. Sur France info, Sophie Coignard dans la rubrique de Philippe Vallet :
VERDU sur Éloquence : Tanguy à la tribune,…
“Il est bon !!”