A la rentrée 2011 aura lieu la vente aux enchères du mobilier du Palais abbatial de Royaumont. La France saura-t-elle éviter, de ce point de vue, la dispersion annoncée d’un ensemble patrimonial dont chacun s’accorde à reconnaître les plus hauts mérites artistiques ?
C’est le souhait que formule Karim Ouchickh, et c’est le sens de cet appel qu’il lance à tous, un appel auquel l’on ne peut que souscrire, et que l’on ne peut que relayer :
http://www.gaullisme.fr/2011/05/24/sauvetage-du-patrimoine-culturel-francais/
Situé à deux pas de l’abbaye cistercienne de Royaumont, édifiée sous le règne de Louis IX entre 1228 et 1235, le Palais abbatial éponyme fut construit en 1780, suivant le style néo-classique des villas conçues par l’architecte italien Palladio, à la demande de l’abbé Le Cornut de Balivières, aumônier de Louis XVI, sur les plans de l’architecte Louis Le Masson, élève de Claude-Nicolas Ledoux. Préservé des vicissitudes de l’Histoire, comme par l’effet de la Providence, ce magnifique édifice a traversé les siècles sans guère souffrir d’aucunes des grandes destructions qui, des tourments de la Révolution française aux dévastations des deux conflits mondiaux du XXème siècle, ont ravagées ailleurs bon nombre de monuments français. Tel un délicat écrin, ce bâtiment abrite, à l’intérieur de ses murs vénérables, un mobilier conservé intact et de splendides œuvres d’arts.
« Situé à deux pas de l’Abbaye cistercienne de Royaumont…. »
Marc Vergier sur 2024 : Le taureau par la…
“Cher Pierre Builly, vos remarques sont toujours les bienvenues. Je ne garde pas la même impression…”