C’est avec un grand plaisir, et un réel intérêt réciproque, que Jean Arnaud, alors président de la Fédération Royaliste Provençale, l’avait reçu à l’un des Rassemblements royalistes des Baux de Provence, au cours duquel il avait, entre autres, dédicacé son dernier ouvrage….
On vient d’apprendre (ci-dessous, dans le Progrès de Lyon, 20/06/2011) que Hélie de Saint Marc a reçu le Grand Prix spécial de la Saint Cyrienne :
Le Lyonnais, Hélie de Saint-Marc, a reçu samedi après-midi le grand prix spécial de la Saint-Cyrienne à l’occasion d’une cérémonie organisée à l’hôtel du gouverneur militaire de Lyon. Cette distinction n’est décernée qu’exceptionnellement par cette amicale des élèves et anciens de Saint-Cyr. C’est pour l’ensemble de son œuvre littéraire que le commandant Hélie Denoix de Saint-Marc a été récompensé, en présence de très nombreux officiers de haut rang, ainsi que d’une dizaine d’élèves de l’école de Saint-Cyr qui lui ont rendu un poignant hommage. Résistant, déporté à Buchenwald, officier de la Légion durant la guerre d’Indochine puis des parachutistes pendant la guerre d’Algérie, Hélie de Saint-Marc est une légende du monde combattant. Acteur majeur du putsch d’Alger, il a été condamné à dix ans de forteresse avant d’être gracié. Il s’est installé à Lyon en 1966.
Depuis, il a écrit une dizaine d’ouvrages et animé de multiples conférences. Il a aujourd’hui 89 ans.
(du site internet du Progrès de Lyon)
http://www.leprogres.fr/rhone/2011/06/20/le-grand-prix-special-de-la-saint-cyrienne-remis-a-helie-de-saint-marc
J’ai 88 ans, comme lui j’été déporté comme lui je suis patriote
,mais pour le courage je ne lui arrive pas à la chevlle; par contreje suis inquiet pour l’avenir de notre pays,qui devient de plus sombre ou gris. Je félicite ce grand Français pour qui j’ai une grande admiration, et je lui présente mes trés respectueuses salutations.
Bravo au Commandant de Saint-marc qui le mérite amplement et qui mériterait bien plus de sa Patrie qu’il a si fidèlement servi.
Bravo à cette Amicale de Saint-Cyriens d’avoir bravé de la sorte une certaine forme d’Omerta envers ce grand soldat qui a eu le courage de s’opposer au déshonneur accepté par le chef d’Etat en 1961 en reniant des engagements pris envers des populations à la merci de la barbarie, déshonneur cautionné alors par la population française d’alors et même par des « frères » d’Armes de Monsieur de Saint-Marc.
La Parole et la Vérité, face aux manipulations de l’Histoire, finissent toujours par trouver leur chemin qu’éclaire d’autant cette distinction courageusement remise à celui qui a tant mérité de la Patrie qui lui fut pourtant si ingrate. Cela est le prix de l’Honneur que cet homme a accepté de payer et qu’à la fin de sa vie il mesure certainement que cela ne fut en fait pas en vain. Le temps jugera et « certains », dont un « plus grand que d’autres » finiront par tomber de leur piedestal d’argile.
EW