…..de Cesaro Battisti à Caroline Freud :
« …Parce que tout ce qui est de gauche, même le crime, même le mensonge, bénéficie d’un passeport moral et médiatique qui permet de franchir les frontières de l’intolérable. Ils peuvent tout dire, ils sont dans le bien universel, dans la vérité, dans le cœur qui bat l’estrade. Avec eux, un terroriste de gauche, un fasciste, est un brave mec et ses morts des accidents de l’histoire… C’est tellement vrai que le procureur italien a parlé d’une « formidable désinformation en France. » Que se passe-t-il dans la pensée française pour qu’il suffise de se déclarer de gauche pour avoir tous les droits à la suffisance doctrinale, à l’affirmation péremptoire, à la confiance, à l’impunité ?… »
http://www.gilbertcollard-leblog.com/article-sainte-caroline-terrassant-la-vipere-76669681.html
Ce coup de gueule salutaire nous ramène à cette étrange attirance/fascination pour la violence révolutionnaire de la part d’un certain nombre de personnes. Une attirance qui s’explique, en réalité, fort bien…
Nous en avons déjà parlé, ici-même : c’était à propos de Max Frérot (dans notre note du 9 juin 2009 : max frérot.pdf ) :
« ….Eric Zemmour notait il y a peu que Besancenot n’était pas ostracisé comme Le Pen, tout simplement parce que l’extrême gauche est « angélisé », disait-il, en France.
Et il a raison. Et c’est normal, ou du moins c’est compréhensible parce que c’est logique : la révolution est née dans la violence et la Terreur ; elle est née de et par la violence et la Terreur. Et c’est seulement parce qu’avec la Terreur elle a frappé de stupeur ses adversaires – au sens ancien et fort du terme stupeur – qu’elle a pu s’installer, se prolonger et se pérenniser.
Comment ses descendants et héritiers n’éprouveraient-ils pas une sorte de fascination morbide et, disons-le, une certaine forme d’attirance voire de tendresse envers les criminels politiques (pourvu, bien sûr, qu’ils soient d’extrême-gauche) ? Et en tout cas une sorte de presqu’impossibilité – à tout le moins une répugnance extrême… – à condamner ces militants révolutionnaires dans lesquels, consciemment ou non, ils se reconnaissent, peu ou prou ?…..
D’où cette suite de décisions judiciaires, toutes plus écoeurantes les unes que les autres, mais surtout toutes aussi logiques les unes que les autres, concernant Max Frérot aujourd’hui, mais Nathalie Ménigon et Jean-Marc Rouillan hier, et Marina Petrella, en passant par celle qui a permis la fuite de Cesare Battisti etc… etc…etc…..
Car il y a dans le Pays Légal républicain, s’agitant dans l’ombre et les coulisses, de véritables réseaux de sympathie vis à vis des violents et des extrêmistes dits politiques; toute une nébuleuse de groupes de pression, d’avocats, d’associations, de sympathies plus ou moins avouées, plus ou moins avouables, bref de véritables machines de guerre pro-tueurs – à la seule condition bien sûr, condition indispensable et non négociable, qu’ils soient révolutionnaires, sinon cela ne marche pas… -, tout un petit monde qui s’agite et qui s’active très efficacement, et qui va du Syndicat de la Magistrature jusqu’à l’ultra gauche, en passant bien sûr par la fraction la plus enragée du Parti socialiste….. »
J’aime beaucoup!
« Ce coup de gueule salutaire nous ramène à cette étrange attirance/fascination pour la violence révolutionnaire de la part d’un certain nombre de personnes. Une attirance qui s’explique, en réalité, fort bien… »
Dans le discours en France, nazisme et stalinisme ne sont jamais placés sur le même plan. Un discrédit absolu s’attache au premier, tandis que le second ne fait l’objet,
somme toute, que d’une paisible réprobation. Alors qu’aucun fasciste français n’a jamais tenu sur Hitler les délirants discours que les communistes français ont pu tenir sur Staline pendant au moins deux décennies, un ancien nazi est un paria à vie, tandis que l’amicale des anciens staliniens n’a jamais cessé de faire carrière dans l’Université comme dans les médias.
Ce n’est que le très classique et très ancien Vae Victis, prononcé, d’ailleurs, par un Gaulois à l’encontre de Romains vaincus …
A noter que si Hitler est bien un vaincu, ni Stalime ni le système soviétique n’ont été vaincus par quiconque. Simplement, le bloc communiste a implosé; il s’est effondré sur lui-même.