Idéologues sur ce point – comme sur beaucoup d’autres… – les maires de vingt-six villes ont jugé utile, à un an de l’élection présidentielle, de relancer le débat sur le droit de vote des étrangers aux élections locales :
« Nous lançons un appel solennel et prenons l’engagement de tout mettre en oeuvre pour que le droit de vote et d’éligibilité des résidents étrangers aux élections locales soit reconnu », ont écrit ces maires, réunis au Sénat à l’initiative du premier magistrat de Strasbourg, Roland Ries (PS).
« Aujourd’hui, les résidents étrangers doivent être considérés comme des citoyens à part entière »,ont-ils même ajouté, car, pensent-ils, l’opinion publique est favorable à l’évolution d’une citoyenneté attachée à la résidence et non pas seulement à la nationalité….
C’est plus facile à affirmer qu’à vérifier ! Pourquoi pas demander son avis au peuple souverain ?
Rappelant que « le concept de citoyenneté contient le droit pour toute personne de participer aux prises de décision qui la concernent », ces maires ont également souligné que « son extension a déjà eu lieu pour une partie des étrangers résidents, ressortissants de l’UE, qui peuvent voter aux élections municipales et européennes… Il s’agit maintenant de donner les mêmes droits à tous les étrangers résidents ».
Dans la catégorie la France bradée, en voilà 26 qui se posent là !….
Ce sont les maires : d’Angers, Aubervilliers, Bègles, Besançon, Caen, Chelles, Clichy-la-Garenne, Creil, Erstein, Grenoble, Illkirch-Graffenstaden, Les Ulis, Lille, Metz, Montbéliard, Nantes, Paris, Pau, Périgueux, Quimper, Reims, Rennes, Rouen, Saint-Denis, Strasbourg et Toulouse.
Non, les étrangers ne doivent en aucun cas avoir le droit de vote.
Voter perdrait complétement de son sens, bien que à notre époque « Démocratie » est simplement un mot abondamment utilisé par nos élus pour mieux nous berner.
Tous ces maires qui se sont prononcés pour le droit de vote pour les étrangers doivent être pénalisés et renvoyés de leur mairie aux prochaines élections locales. Ce sont des traitres et doivent être considérés comme tels. Les Français qui aiment leur pays doivent le leur dire, c’est un devoir.
Les étrangers non ressortissants de l’union européenne,
pourraient-ils avoir le droit de vote aux élections
locales comme c’est déjà le cas pour les ressortissants de
l’union européenne ?
La question se pose en effet sous certaines conditions (années
de présence en France …). C’est celle de la citoyenneté qui
n’est pas nécessairement liée à celle de la nationalité.
Il est tout à fait exclus que des étrangers, par définition non
Français puissent être éligibles et élus, même pour de simples
élections locales, puisque le Sénat est issu des grands
électeurs et que de fait, il légifère au niveau national.
Il s’agit bien dans ce cas de la nationalité, qui seule permet
d’être éligible et élu.
Quant au droit de voter aux élections locales, pour des
citoyens qui, bien que non Français résident dans une
collectivité locale, la question se pose réellement.
Qu’il y aient, d’un point de vue national, deux catégories de
résidents, les Français et les étrangers, pour lesquels le droit
de vote aux élections nationales est par définition
incompatible, est évident; qu’il y ait en matière d’éligibilité,
deux catégories de citoyens au niveau local, les Français et
les étrangers, est tout aussi évident, mais qu’il y ait deux
catégories de résidents au niveau local, en matière de droit
de vote sur les décisions prises localement, au plus près des
citoyens, Français ou non, cela se discute, d’autant que l’on
admet cette possibilité pour les ressortissants de l’union
européenne. Bien entendu, il y a réciprocité avec les Etats
dont dépendent ces ressortissants, ce qui n’est pas le cas des
non européens.
La question du droit de vote des étrangers aux élections
locales devrait être soumise à référendum au niveau national,
sur la base d’une proposition limitée qui fixerait une série de
conditions à ce droit, qui ne serait pas le droit de vote de
tous les étrangers aux élections locales, mais le droit de vote
de résidents étrangers (remplissant des conditions de durée
de présence, de participation à la vie locale …) aux élections
locales, fixé par la loi et qui aurait aussi pour objectif
d’intégrer pleinement ces résidents de longue date, apportant
leur contribution à la vie locale, qui pourraient toujours par la
suite, exprimer s’ils le souhaitaient, leur désir de devenir
Français, à part entière, par naturalisation.
Il serait alors intéressant de voir par exemple le civisme de
certains résidents étrangers, comparé à celui de Français
d’origine étrangère.