A Reims et à Orléans, à Beauvais, les Fêtes Johanniques et celles de Jeanne Hachette exaltent l’Histoire de France, la formation du territoire, en même temps qu’elles permettent de rendre hommage, à travers deux héroïnes majeures, à toutes ces femmes d’exception, si souvent présentes à des moments cruciaux de notre Histoire.
En Provence, les deux pèlerinages annuels aux Saintes Maries de la Mer sont un témoignage vivant de nos Racines chrétiennes, comme le sont les deux Tours de Ville du Saint Cordon de Valenciennes, les Ostensions du Limousin, les processions de la Sanch à Perpignan, le Catenacciu de Sartène et tant d’autres encore…
Et ainsi de suite, dans toutes les Provinces de France, ces Fêtes qui font, qui sont la France parsèment l’année de leurs manifestations colorées, qui sont autant de manifestations de l’existence d’un Peuple français, d’une Nation française, n’en déplaise aux idéologues de tout poil…
Un peuple, une Nation, qui se sont lentement cimentées sur le socle commun que représente le peuplement et la culture Celtique : le Festival interceltique exalte, comme son nom le proclame fièrement, les traditions de ce peuple Celte qui est comme le socle sur lequel est venu se former, peu à peu, notre Nation, et qui est bien le fondement connu le plus ancien de ce qui allait devenir la France.
A une exception près, et de taille : le Peuple et la Culture Basque…
Les Basques constituent, en effet, une population autochtone pré-indoeuropéenne, remontant au néolithique, implantée principalement au Sud-ouest de la France et au Nord de l’Espagne, dans le Pays Basque, précisément. Et la langue basque est l’unique isolat européen et la seule langue non indo-européenne d’Europe de l’Ouest (en linguistique, un isolat est une langue dont on ne peut démontrer de filiation – ou « relation génétique » – avec d’autres langues vivantes : la langue basque, le coréen, le japonais sont des isolats).
C’est à cette Langue Basque, à cette Culture, à cette Terre, à ce Peuple… que sont dédiées, depuis 1932, les Fêtes de Bayonne : en rouge et blanc, pendant cinq jours, les festayres sont si nombreux (probablement plus d’un million de personnes…) qu’ils font de cet évènement l’une des Fêtes les plus suivies, non seulement de France, mais même du monde…
Site officiel : http://www.fetes.bayonne.fr/
Marée humaine en rouge et blanc (ici, en 2005) : être fier, et heureux, de ses Racines…
Les « Fêtes de Bayonne », c’est, sur près d’une semaine, un million et demi de personnes qui se côtoient, se retrouvent et fraternisent, sainement et joyeusement, dans le bonheur d’être ensemble, la joie de vivre, et aussi – et surtout… – la pleine conscience et la fierté légitime d’appartenir à un peuple, à une nation, héritiers d’une authentique Culture, d’une riche et belle civilisation, de Traditions plus que millénaires…
Tout a commencé en 1932 : cette année-là, une quinzaine d’amis bayonnais sont à Pampelune, où ils découvrent le concept de la « fête de rue » en assistant aux traditionnelles Sanfermines, les fêtes de la Saint Firmin, et leurs lâchers de taureaux dans les rues de la vieille ville (les « encierros »). Enthousiasmés, ils décident d’ ‘importer » chez eux, à Bayonne, en l’adaptant, ce qu’ils viennent de vivre dans la ville navarraise. La couleur traditionnelle, et officielle, en Navarre, est le « rouge et blanc » : au début, à Bayonne, ce fut bleu et blanc, mais, très vite, le « rouge et blanc » s’imposa. On peut porter l’écharpe rouge avant 22 heures, ouverture officielle de la fête, par exemple au poignet; mais ce n’est qu’à partir de l’ouverture officielle de la fête que l’on peut porter l’écharpe autour du cou, ce qui rappelle le martyre de Saint Léon, décapité à Bayonne vers 890…
Dans notre Album L’aventure France racontée par les cartes, voir la photo « Le plus ancien peuplement connu : les Basques… » …
Je voudrais signaler à tous les « communicants » du royalisme français, anciens ou nouveaux, l’exceptionnelle qualité, en tout cas la grande efficacité du site des Fêtes de Bayonne, dont le lien est inscrit ci-dessus.
A l’époque où nous organisions, en Provence, les rassemblements royalistes de Montmajour et des Baux, qui avaient, d’ailleurs, aussi, quelque chose d’une fête, c’est ainsi que nous aurions pu « communiquer » si les techniques informatiques d’aujourd’hui avaient existé alors. Quel moyen extraordinaire de communication elles auraient pu être, ainsi conçues !
Mais il n’est pas impossible que nous ayons encore à organiser, demain ou après demain, si les circonstances s’y prêtent, de « grands évènements » du royalisme français. Et c’est, en priorité, non exclusive, mais première dans l’ordre de l’efficacité, à cette technique de la communication que nous devrons penser et avoir recours. C’est à elle que devront s’intéresser, se former, les jeunes générations de « communicants » royalistes, comme au temps de la première Action française qui, pour son quotidien, s’était dotée de l’imprimerie de presse la plus moderne de Paris.
En matière de communication, chaque époque a ses techniques. Seule l’efficacité compte. Et les moyens obsolescents, devenus dérisoires, ne nous intéresseront plus, alors, que modérément …
Voyez aussi dans ce même site, la part consacrée à la fête tauromachique, celle des arènes… Tout ce qui est racines est bon. N’en déplaise à la fondation BB.