Il y a eu, cet été, la grave accusation d’accointance avec « le grand banditisme », lancée par Arnaud Montebourg, parlant de Guérini. Et le soutien d’Harlem Désir à Montebourg, le-dit Désir demandant à Guérini de démissionner : réponse du berger à la bergère, Guérini rappela alors à Désir que lui-même, Désir, ayant été condamné aurait dû – et devrait encore… – en toute logique, démissoner…
Il y a eu aussi le tragi comique des Primaires : sur I Télé, le lundi 18 juillet, le journaliste ne s’y est pas trompé : en rendant compte du dimanche passé par Aubry, Valls et Hollande à Avignon, où François et Martine, ont soigneusement évité de se rencontrer, le journaliste a malicieusement déclaré qu’à ce moment-là le théâtre et la comédie se jouaient dans la rue, et que c’étaient François et Martine les acteurs ! Bien vu de la part du journaliste, pitoyable pour la politique, pour « le » politique…..
Pourtant, malgré ces joyeusetés, pour le PS l’essentiel n’est pas là, ou plus là.
L’essentiel, c’est bel et bien le tsunami Staruss-Kahn, et cette « affaire » qui n’est pas « l’affaire Strauss-Kahn » mais bien l’affaire de tout le PS. Et qui, surtout, n’est pas derrière nous, ou derrière le PS, mais bel et bien devant….
On aura remarqué notre extrême sobriété, dans cette « affaire Stauss-Kahn » : le dimanche 15, nous avons réagi immédiatement, en direct et en temps réel, comme on dit dans le jargon, en publiant la note suivante : LA CHUTE DE LA MAISON STRAUSS.pdf
Puis, nous en sommes restés à cette courte et sobre analyse strictement politique de la chose, nous avons laissé à d’autres le soin de révèler, plus ou moins complaisamment, ses côtés sordides et indécents, et, ayant dit ce qu’il y avait à dire politiquement, nous n’avons rien rajouté d’autre…
Aujourd’hui, cependant, il faut bien mettre les choses au clair, sur un point précis. Les rats commencent à quitter le navire, écrivons-nous en titre. Rocard dit que DSK est atteint d’une maladie mentale (citation exacte : « Cet homme a visiblement une maladie mentale, avec des difficultés à maîtriser ses pulsions », lundi 29 août, sur Canal +); Martine Aubry dit qu’elle pense comme beaucoup de femmes sur les rapports qu’entretient DSK avec les femmes; Montebourg dit que c’est très bien que DSK s’excuse auprès du FMI mais qu’il doit aussi s »excuser auprès de tous les socialistes pour le tort causé au Parti…
Bref, on commence à chercher à sauver les meubles, et cela ne fait que commencer… Le premier à prendre position fut François Hollande : le mercredi 20 juillet, on l’a entendu – sur BFM/TV – déclarer aux journalistes qu’il avait convoqué exprès que cette affaire DSK n’était pas la sienne, et pas non plus celle du Parti socialiste. Mais, n’était-ce pas étrange, cette hâte à s’éxonérer soi-même, à ouvrir – ou à tâcher d’ouvrir… – un très gros parapluie sur sa tête ? Un dicton populaire ne dit-il pas que la première poule qui chante, c’est celle qui a fait l’oeuf ?
Cette réaction très précoce de François Hollande, en réalité, elle s’explique fort bien. En fait, au PS, et pour Staruss-Kahn, tout le monde savait. Et, à fortiori, le Premier Secrétaire du Parti. Nul ne pouvait ignorer son addiction au sexe et, pourtant, « ils » ont tous fait avec, ou fait comme si…
Les uns l’ont carrément défendu, une fois de plus : Jack Lang (« …il n’y a pas eu mort d’homme… »); Chevènement (on laisse attaquer quelqu’un « et par une femme de ménage »…); Moscovici (« …nous savons tous que Dominique est incapable de résister au charme féminin… »). Tandis que d’autres, lui trouvant toute sorte d’excuses, faisaient barrage – au moins passivement, tacitement… – à celles et ceux qui n’ont pas manqué de déclarer que son comportement semblait révéler plutôt un profil de violeur en série….
Bref, au PS, tout le monde savait, et personne n’a rien dit, personne n’a rien fait. Au contraire : un véritable cordon de protection, de conspiration du silence, de pressions mêmes (exemple, la mère, pourtant élue socialiste, de Tristane Banon…) a été établi autour de « Dominique », pour le protéger et toujours étouffer toutes les affaires. Première faute. Deuxième faute, et pire encore : ce Parti, grand donneur de leçons de morale, a tout fait pour que ce personnage accède un jour au plus haut niveau, c’est-à-dire, pour être tout à fait clair, devienne Président de la République.
Cette deuxième faute se superposant à la première, on comprend, devant l’énormité de la chose, qu’il y ait maintenant panique à bord, au PS, et que cela commence à être le sauve qui peut général, et, bientôt, le chacun pour soi….
D’un autre côté, on comprend bien l’attitude de Maître David Koubbi, l’avocat de Tristane Banon, qui veut à tout prix aller vite et forcer les choses. Il sait bien que si, d’aventure, un Hollande, par exemple, gagnait en 2012, DSK – qui a déjà très largement profité du soutien massif de sa communauté…(1) – il aurait toutes les chances de bénéficier, de fait, d’un autre genre de soutien, venu du sommet de l’Etat cette fois, lui faisant gagner du temps, à l’instar de Chirac, dont on voit bien que le procès n’aura peut-être jamais lieu.
David Koubbi a donc raison, de son point de vue, de presser le pas, s’il ne veut pas qu’éventuellement, après, le temps ne finissse par jouer pour DSK….
A quoi ont pensé, dans les toutes premières secondes, les marins de quart du Titanic, lorsqu’ils ont vu l’iceberg ? Certains doivent en être là, au PS, aujourd’hui….
(1) : de ce point de vue, et dans un tout autre domaine : pour le grand public, on ne peut que constater que l’attitude de DSK et de ses défenseurs par communautarisme, ainsi que l’étalage indécent de l’océan de richesses auquel a donné lieu cette affaire, ont largement contribué à faire progresser l’anti-sémitisme….
L’amalgame, à une soi-disante contribution de cette affaire à
faire progresser l’anti-sémitisme, est au pire suspect, et pour le
moins mal venu, dans cette analyse au demeurant pertinente.
Lafautearousseau saura éclairer ses lecteurs quant aux faits, à la
source de telles affirmations, sans qu’il soit besoin d’émettre un
doute sur la finalité de tels propos. Dans tous les cas, il serait
regrettable que cette affaire soit prétexte à de l’anti-sémitisme.
il est bon de lire quelques sites issus des principaux journaux que l’on a du mal à définir comme étant de » droite », l’express, Rue89, par exemple, où non seulement teintent une bonne dose d’anti-sémitisme mais aussi des réactions d’anti-sionisme parfois virulentes. Sans compter une quantité impressionnante de rejets de commentaires trop axés politiquement.
En fait, c’est la bonne démocratie qui s’illustre pleinement au sein de notre non-moins bonne république: l’opinion règne et refait le monde.
Je ne suis pas mécontent du tout d’avoir connu l’Action Française.
Certains medias prétendent que DSK a été « blanchi pénalement » à New-York.(cf. le journal de 20 heures de TFI du 4/9/2011). Il n’en est rien.Le procureur new-yorkais a classé les poursuites,estimant qu’en l’état,les preuves n’étaient pas suffisamment crédibles pour être soumises au jugement d’un tribunal pénal dont la décision des 12 jurés doit être unanime.Il reste que les relations sexuelles qui ont eu lieu le 14 mai au Sofitel, ou ont été consenties librement (et dans ce cas Mme.Diallo aura menti ),ou elles eurent lieu par contrainte,cad par viol (et dans ce cas,c’est DSK qui ment ).Dans les 2 cas,l’affaire est inqualifiable de la part d’un directeur général du FMI,et infamant pour la France,dont il est un ressortissant.
Que DSK ait étalé, sans vergogne, sa richesse et son pouvoir, que cet étalage ait choqué les Français est un fait.
Qu’il appartienne à la communauté juive de France et / ou d’ailleurs en est un autre.
Que cette communauté ait une existence forte en tant que telle, qu’elle se soit dotée de puissantes organisations est une évidence connue de tous.
Que DSK, dans le scandale qu’il a soulevé, ait bénéficié, de la part de nombreuses personnalités juives, en, France et ailleurs, d’un soutien groupé, massif, général, immédiat, et sous des formes souvent plus épidermiques que rationnelles, a été si évident, et, en un sens, si indécent, qu’il était impossible de ne pas s’en apercevoir.
Leur communautarisme, en un sens, honore les Juifs. On regrette même que la plupart des Français n’aient pas, à leur exemple, un pareil sens spontané de la solidarité…
Il arrive pourtant aux Juifs, comme De Gaulle l’avait fait remarquer, et comme il lui a été reproché de l’avoir fait, que leur communautarisme passe les bornes et frise l’impudence.
Ce n’est vraiment pas de notre faute … Et puis il n’y a aucune raison, Juifs ou pas Juifs, de ne pas dire les choses comme elles sont.
L’affaire Strauss-Kahn est surtout intéressante par les réactions qu’elle ne cesse de susciter, en particulier en France. Et ces réactions en disent long sur la déliquescence ou la médiocrité d’une intelligentsia française, dont les bornes vont bien au-delà de l’enclos d’une seule cabane policienne.
La place accordée dans le débat public à ce fait divers sordide révèle moins la gourmandise des Français pour ce type de déballage, que le plaisir des journalistes et autres faiseurs d’opinion à s’y vautrer. Ils se régalent ! Le sujet est évidemment plus facile à appréhender que la crise financière ou les ressorts de l’intervention en Libye.
Et puis, en tant que partisan, le journaliste moyen est d’abord un grand sentimental qui fonctionne à l’affect. Il a ainsi le plus grand mal à dissimuler la peine que lui inspirent les déboires de son héros, ou à faire éclater l’enthousiasme que suscite chez lui l’élargissement « inespéré » de son grand homme. Il veut les faire partager, à tout prix … fut-ce à celui de l’information.
A contempler hier encore l’empressement du même journaliste à cavaler de l’aéroport à la place des Vosges, pour mendier un morceau de ce sourire victorieux qui tressait comme une couronne à la morale publique, l’on ne peut que s’affliger de voir le débat public confier à de tels arbitres.
Cessons de tourner autour du pot.
Tout le monde a parfaitement compris que le présumé innocent est intégralement coupable. Qu’il a bénéficié d’un déni de justice programmé et d’une complicité médiatique sans précédent.
Ce n’est pas la communauté juive qu’il faut mettre en cause mais la mouvance mondialiste. Il est vrai qu’elle compte un certain nombre de J***s plutôt voyants, mais ça ne suffit pas pour les considérer comme des porte-parole de leur communauté.
On imagine la violence de la réaction des AUBRY, HOLLANDE, LANG, et autres grands bourgeois qui dirigent le parti socialiste, si un dirigeant du Front National avait tenté de violer une femme de ménage, noire de surcroît.
Attendons tranquillement que STRAUSS-KAHN recommence, car il recommencera, le bougre !