Xavier WALTER, en un sens, a eu une destinée professionnelle comparable à celles de Georges POMPIDOU et d’Alain PEYREFITTE, dont il fut, pendant vingt ans, le collaborateur et aussi l’ami.
Nous nous expliquons : à la Libération De GAULLE recherchait un collaborateur qui sût écrire, qui eût un « style » et on lui proposa Georges POMIDOU, normalien, homme de culture, qui correspondait à ce souci. A son retour « aux affaires », en 1958, Georges POMIDOU était occupé à d’autres fonctions, avant de devenir, quelques années après, son premier ministre. De GAULLE fit alors la même demande à son entourage et on lui proposa Alain PEYREFITTE, autre normalien, autre homme de culture, qui fut, d’abord porte-parole du Gouvernement, c’est à dire du général De GAULLE, puis son ministre.
Plus tard, Alain PEYREFITTE, très pris par ses fonctions officielles diverses, mais soucieux de publier, chercha, à son tour, un collaborateur qui sût écrire : c’est ainsi que Xavier WALTER, lettré et homme de culture, grand spécialiste de la Chine, à laquelle il a consacré de nombreux ouvrages personnels, a été « sa plume », pendant vingt ans, de 1979 à 1999, année où PEYREFITE disparut. C’était un temps où le souci de la langue comptait en politique. On mesure combien de degrés nous avons descendus depuis …
C’est ainsi que, si les livres de Xavier WALTER, les siens propres, n’ont, sans-doute, pas connu de très grands tirages, sa prose a été lue universellement, car certains des ouvrages de PEYREFITTE furent d’immenses succès de librairie.
PEYREFITTE était catholique. Xavier WALTER était un homme de grande foi. Alain PEYREFITTE était proche du Comte de Paris et lui vouait une vive admiration; il était, en quelque façon, nostalgique de la monarchie française. Il s’en entretenait, d’ailleurs, fréquemment, avec De GAULLE. Xavier WALTER était profondément royaliste et, dans les dernières années de sa vie, il a été, à son tour, très proche du défunt Comte de Paris, auquel il a consacré deux livres : « Un Roi pour la France » et « Conversations avec Henri, Comte de Paris ». Après la mort du Prince, la Comtesse de Paris lui avait dit : « Maintenant, aidez Jean, je vous le demande ». Ce qu’il fit.
Tel est l’exemple et le souvenir qu’il nous a laissés. Ces dernières années, il était rédacteur en chef de la Nouvelle Revue Universelle et il collaborait régulièrement à Politique Magazine.
Ses amis seront réunis autour de lui, aujourd’hui, en l’église Notre-Dame du Bon conseil, à Paris (XVIIIème).
Je vous remercie de vos commentaire car si je connaissais l’homme par Politique Magazine et la Nouvelle Revue Universelle,je ne savais pas qu’il avait fréquenté et écrit pour Alain Peyrefite.
Il est certain que ce fut un grand homme qui va laissr un grand vite dans le monde de la vraie littérature,non manipulatrice mais sincère.
A sa famille,à tous ceux qui le côtoyaient,je présente mes condoléances
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