Te saludo Mario, plèno de gràci,
Lou Sègne Mestre es emé tu.
Benesido siés entre touti li fèmo,
E benesi lou fru dou ventre tiéu, Jésus.
Santo Mario,
Maïre de Diéu,
Prègo per nàutri, li pecadou,
Aro, e dins l’ouro de la mor nostro.
Ansin siègue
Bonjour, juste quelques corrections d’orthographe pour la traduction du « Je vous salue, Marie » de Maurras :
Te salude Marìo, pleno de gràci,
Lou Segne Mèstre es emé tu.
Benesido siés entre tóuti li femo,
E benesi lou fru dóu vèntre tiéu, Jèsus.
Santo Marìo,
Maire de Diéu,
Prego per nàutri, li pecadou,
Aro, e dins l’ouro de la mort nostro.
Ansin siegue.
Cordialement
Merci mes amis pour notre belle et grande Reine que l’on a tant trainée dans la boue.Q’importe les chiens aboient le carrosse repassera!Que Dieu ouvre les yeux et les oreilles des Français si intoxiqués depuis 220 ans par tant de mensonges (surtout en histoire de France scolaire et cela s’est aggravé de république en république).La richesse de notre patrimoine est la preuve inéffaçable de l’empreinte de nos rois,nous devons tranmettre au sein de nos familles la vérité de l’Histoire de France à nos enfants puisque à l’école c’est infaisable.Courage.bien à vous tous.
Il est bon de rappeler les naissances et les morts de ceux qui ont particulièrement contribué à former nos esprits.
Mais nous ne sommes pas un Mémorial. Ce sont leurs œuvres et leurs idées, vivant, désormais, de leur propre vie, qui nous intéressent. Ce que nous devons garder d’eux, c’est ce que Maurras appelait « le transmissible, le fécond ». Qu’il reprochait, d’ailleurs, à Chateaubriand de n’avoir pas aimé. De leur avoir préféré « le passé comme passé et la mort comme mort ».
Nous sommes aux antipodes de ce sentiment et, s’il nous tentait, nous en sommes protégés par notre attachement à un Prince, jeune et qui incarne autant notre passé que notre avenir. Il est, certainement, « l’héritier des siècles », mais, justement, à ce titre, il en incarne, aussi, le prolongement, la suite, le temps long et, s’il nous est donné d’en avoir un, notre horizon plus lointain.
Il n’en demeure pas moins que le Je Vous Salue Marie de Maurras, que, sauf erreur de mémoire, il a composé à Clairvaux, plus familier, moins sévère que la version française, a l’élégance de la simplicité, à laquelle s’ajoute celle, naturelle, du provençal. Et, si certains s’amusent à les rechercher, lorsque la traduction s’écarte quelque peu du Je Vous Salue français, je suis tenté de penser que les différences conduisent à une version plutôt supérieure …