Jeanette Bougrab, ancienne présidente de cette Halde dont nous demandons la dissolution depuis qu’elle existe, a tenu des propos qui nous semblent fort justes au Parisien/Aujourd’hui en France (du samedi 3 décembre) :
« Je ne connais pas d’islamisme modéré » a-telle déclaré, s’inquiétant des résultats des islamistes au Maroc, en Egypte et en Tunisie. « Il n’y a pas de charia light… Le droit fondé sur la charia est nécessairement une restriction des droits et des libertés, notamment de la liberté de conscience… » a-t-elle ajouté, pour ceux qui n’auraient pas bien compris.
En effet, si c’est le « bon plaisir » des peuples des mondes musulmans de retourner à leurs fondamentaux, à leur identité profonde – qui est islamique – nous n’avons rien à dire là-dessus : c’est leur problème, ils sont chez eux, et ils vivent chez eux comme ils le souhaitent.
Mais que l’on se fasse, ici, en Europe, des illusions; ou, plutôt que l’on refuse de voir les réalités, cela c’est autre chose. Les marocains, les Tunisiens, les Égyptiens… envoient qui ils veulent dans leurs assemblées, mais qu’on nous épargne les rêveries d’ « islamisme modéré » : il n’existe pas plus que le « nazisme modéré » ou le « marxisme modéré »…