« Ils » ont inventé des mots, comme çà, les policiers de la pensée : « dérapage », « nauséabond » et quelques autres… Des mots qui, dans la Terreur qu’ils imposent, tuent, ou en tout cas sont censés clouer le bec de ceux à qui on les adresse.
L’association SOS Racisme et le Front de Gauche ont dénoncé – samedi 3 décembre – un billet « xénophobe » de l’écrivain Patrick Besson, paru la même semaine dans Le Point, et qui moque l’accent de la candidate franco-norvégienne à l’élection présidentielle Eva Joly pour Europe Ecologie-Les Verts.
« Zalut la Vranze ! », écrit Patrick Besson en se mettant dans la peau d’une Eva Joly élue à la présidence de la République à la suite de la mort accidentelle de tous les candidats et qui menace de « mèdre en examen et égrouer doute intifitu qui s’élèfera gontre la falitité du scrudin hisdorique te mai 2012 ».
Il s’agit d’un édito « indigne », selon SOS Racisme qui dénonce « la dérive nauséabonde du texte, tournant en ‘dérision’ l’accent d’une candidate à l’élection présidentielle » et « réactive le spectre du boche ». (Au même moment, d’ailleurs, Alain Juppé accusait quelqu’un de germanophobie…..).
Bon. On n’est pas obligé d’approuver l’humour de Patrick Besson dans ce billet. On peut même le trouver excessif, voire un peu lourd…
Mais de là à hurler à la « xénophobie », ou au « nauséabond », SOS Racisme, le Front de Gauche et consorts tombent franchement dans le ridicule. Sans remonter à la Révolution, qui appela la Reine de France « l’autrichiennne » (si c’est pas de la xénophobie, çà…), on leur rappellera qu’ils chantent à longueur d’annnée un hymne national (!) dont une phrase, au moins, est carrèment raciste, celle qui pale du « sang impur ».
Là, ils ne sont pas gênés, ce n’est pas nauséabond : curieux, non ?
ces gens là ne vivent ( entr’autre de subventions) que pour
salir ce qui est authentiquement français.
D’où leur fascination pour l’étranger.
C’est bien MAURRRAS qui a écrit: la République en France est le règne de l’étranger. Un siècle après c’est encore plus vrai