Illustration/montage réalisée par le Blog La Couronne
Vous savez parfaitement pourquoi nous soutenons le prince Jean. Certainement pas parce qu’il serait le Messie appelé à sauver le monde. Pas non plus parce qu’il détiendrait la baguette magique qui, d’un coup, ferait de la France un paradis. Nous le soutenons pour deux principales raisons. D’abord, parce que le principe qu’il incarne – après son père et avant son fils – est, pour nous tous, Français, un rappel constant, vivant, de ce que nous sommes, d’où nous venons, et de l’avenir de la France à bâtir ensemble.
D’autre part, forçant sa nature qui l’y portait peu, bravant tous les obstacles semés à l’envi sur sa route, ce prince a pris la parole : dans son livre Un Prince français, dans ses éditoriaux de la Lettre de Gens de France, dans des tribunes données à la presse, dans des interviews, à la radio, à la télévision, dans des conférences en France et à l’étranger, il a abordé les sujets les plus divers en ne tenant qu’un seul langage. On peut le dire d’un mot : c’est un langage capétien. C’est pour cela que sa voix, même quand elle semble peu porter, prend cette résonnance si particulière, si unique. Elle vient du fond des âges, des sources mêmes de notre histoire, des origines de notre langue et de nos manières d’être et de penser. Mais pour l’entendre, encore faut-il pouvoir l’écouter ! Dans l’assourdissante cacophonie qui nous environne, bien peu de voix s’élèvent pour parler de ce qui est vrai, de ce qui est beau, de ce qui est bon, de ce qui est juste. La France, on le sait, on le voit, s’enfonce dans une crise dont personne ne connaît le bout. Les élites ont déserté, et ceux qui font profession de penser ne parviennent qu’à étaler leur désarroi. Pratiquement seule, l’Eglise défend la cause de l’homme et le respect de sa vie.
Mais la France, qui peut en parler? Qui peut dire quelque chose de crédible sur elle, sur son destin dans cet univers tourmenté ? Croyez-moi – je sais que vous me croyez ! –, le prince Jean a aujourd’hui le devoir de tenir ce rôle. Et nous, nous avons le devoir de l’y aider. Nous devons le soutenir, répondre à son appel. Sa tâche est des plus ardues, peut-être au-delà des forces humaines. Mais ni lui ni nous ne pouvons nous dérober.
Soutenir Gens de France, c’est aider le prince à «devenir lui-même», c’est-à-dire à être et agir en prince de France. Je sais à quel point c’est difficile pour beaucoup d’entre nous, toujours sollicités par les plus justes causes. Mais celle-là est centrale, capitale.
Le moindre soutien est déjà un signe de votre présence. Ne tardez pas, adhérez si vous n’avez pas encore sauté le pas. Renouvelez votre adhésion si vous ne l’avez pas encore fait. Et si vous ne voulez pas être «encarté», rien de plus simple que de faire un don, en ligne sur le site ou dans une simple enveloppe envoyée par la poste. N’oubliez pas : 66 % de vos cotisations et dons sont déductibles de votre impôt sur le revenu, dans les limites légales applicables. Un don de 100 euros ne vous coûte que 34 euros !
Chers amis, écoutez-le et soutenez-le. Soutenez-le pour pouvoir l’entendre. Soutenez-le maintenant.
Bulletin d’Adhésion à Gens de France
Une bonne âme pourrait-elle expliquer pourquoi soutenir plus le prince Jean que Louis, duc d’Anjou, né en Espagne. Voilà un « challenge » que les personnes les mieux intentionnées ne comprennent pas ! Merci d’avance.
Soutenir l’action du Prince Jean n’est pas seulement d’ordre
financier, c’est aussi pouvoir apporter ses compétences et ses
réseaux pour les mettre au service du Prince, lorsque celui-ci
décide de les mobiliser pour une cause ou pour une autre.
Evidemment, une réponse « romantico-mystique », un peu « folle » ne règle pas le problème que pose de Wargny : « pourquoi soutenir plus le prince Jean que Louis, duc d’Anjou, né en Espagne »? Aucune « bonne âme », d’ailleurs, ne s’est risquée, ici, à aborder cette question, dont on a déjà tant parlé.
On pourrait d’abord se demander pourquoi nous soutiendrions, nous souhaiterions un prince. Un prince pérenne, se situant dans le temps « historique » plutôt qu’un président élu, par exemple tous les cinq ans, n’existant que dans l’éphémère.
Mais si nous préférons le pouvoir d’un prince, c’est, sans-doute, parce que, comme l’expliquait Boutang, nous sentons que, dans toute société humaine, un « premier » est nécessaire; et qu’il n’y en a, obligatoirement, qu’un seul; que le principe d’unité est indispensable à l’exercice du pouvoir. Et que ce dernier n’existe vraiment que dans une dimension historique.
Alors « pourquoi soutenir plus le prince Jean que Louis, duc d’Anjou, né en Espagne ? ». (En tout cas, on ne peut pas soutenir les deux).
On pourrait répondre, facilement, que la réponse se trouve dans la question. Et qu’un duc d’Anjou ne peut être qu’un prince français. Ce titre fut porté par Philippe V avant qu’il ne devînt roi d’Espagne. Mais il ne reste pas propriété d’une famille venant à régner, pour longtemps, sinon pour toujours, sur un pays étranger. Il appartient à la France, en tout cas à la famille de France.
Cela dit, rouvrir le vieux débat sur la légitimité dynastique, qui, à mon avis, à la mort du comte de Chambord, revient, indéniablement, aux princes d’Orléans, n’a de sens, aujourd’hui, que pour les seuls royalistes et pour les familles royales concernées; éventuellement pour les historiens. La légitimité monarchique, au sens historique, n’a pas, actuellement, de sens politique, au moins immédiatement.
La question de la « légitimité » se repose néanmoins, aujourd’hui, du simple fait que notre République n’en dispose pas ou plus; que, manifestement, personne, en son sein, ne l’incarne; tout simplement parce qu’elle est incapable de servir, de défendre les intérêts du pays.
Peut-être, renouer avec la légitimité historique, c’est à dire, pour la France, monarchique et royale, pourrait, alors, apparaître, de nouveau, comme une solution, comme un recours salvateur, pourvu qu’un Prince existe, qu’il en ait la capacité et la volonté; qu’il sache en saisir l’occasion. Qu’il dispose du consentement du peuple français.
Croyez-vous que ce pourrait être un prince dont les deux arrière-grands-pères, sans que ce soit, d’ailleurs, un quelconque déshonneur, sont le roi Alphonse XIII et le général Franco ? L’histoire de sa famille, paternelle et maternelle, lui interdit, en fait, d’intervenir dans les affaires de la France.
Voilà quelques pistes. Plus des questions que des réponses.