Déjà, le titre de son article (1) est bien choisi : « Ecolopathie » et place le débat sur son vrai terrain, et de bons rails….
A bon droit, Paul-François Paoli reproche à « ces chouchous des bobos des grandes villes de l’Europe de l’Ouest » d’avoir une conception erronée de l’écologie : certes, l’Homme a commis des erreurs, et des horreurs, mais les écolos (ou les Verts, comme on voudra) glissent de la condamnation légitime d’erreurs folles à l’idé centrale, érigée en quasi dogme, que l’Homme aurait « violé la nature en prétendant lui imposer sa maîtrise ».
En fait, et là aussi Paul-François Paoli vise juste, ce que veulent les Verts c’est rien moins que « la déconstruction de la tradition occidentale, surtout si elle est nourrie d’un judéo-christianisme qui a concouru à fonder le statut d’exception de l’homme dans le Cosmos…. »
Pour les Verts, il y a une culpabilité intrinsèque de l’Occident : démolir son héritage « est la vraie passion de ces idéologues qui sont à la fois antimodernes… et postmodernes… »
Dernières flèches, qui visent juste elles aussi : les mêmes qui prétendent respecter à 1O0% « la nature » sont pour la théorie du Genre ! Et s’ils sont « les chantres du droit des immigrés à respecter leur identité », ils rèpugnent (doux euphémisme !…) à parler d’identité nationale pour la France !
In cauda venenum : « Le combat des Verts n’est pas tant inspiré par le souci de sauver la planète que par une certaine aversion pour un Occident honni, dont ils sont, par ailleurs, les rejetons choyés. »
On ne peut qu’applaudir, et des deux mains : les Verts ont reçu la volée de bois… vert qu’ils méritent, et c’est très bien ainsi…
(1) : dans Famille chrétienne n° 1767, du 26 novembre au 2 décembre.
Antiquus sur Histoire ▬ Le 23 novembre 1944…
“En effet, du reste il a échappé trois fois à une tentative d’assassinat, sur l’ordre du…”