Lu sur le Blog du Craf :
UNE QUESTION, DU RESTE, À LAQUELLE NOUS CONNAISSONS DÉJÀ LA RÉPONSE.
En effet, si la République ne veut pas reconnaître le génocide vendéen, c’est qu’elle ne le peut pas, car celui-ci est consubstantiel à la Révolution.
On nous permettra de renvoyer à notre Album :
Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, « Guerres de Géants »…
Reconnaître le génocide vendéen serait pour la République reconnaître qu’elle a pour origine et fondement une conception totalitaire de la société, reposant sur la volonté de créer un « homme nouveau » dont l’avènement est celle de la véritable humanité, tous ceux qui s’opposent à son avènement et à son règne constituant dès lors une sous-humanité, voire une race nuisible, à exterminer. Les totalitarismes communistes et nazi n’ont fait qu’appliquer cette logique implacable à leur monstrueuse spécificité et la développer. Ils sont passés, en quelque sorte, du stade artisanal au stade industriel.
Faut-il dès lors, comme nos amis du GAR et Le Génocide vendéen, relayer la proposition de loi du député vendéen Dominique Souchet visant à « légaliser » la reconnaissance du génocide vendéen et dès lors à réprimer par la loi sa négation ? L’intention est apparemment louable. Sa réalisation serait contraire à nos principes et contre-productive.
Contre-productive, tout d’abord : elle ferait entrer le génocide vendéen dans ces vérités historiques « légales » dont la République, précisément (ce qui devrait mettre la puce à l’oreille de nos amis), s’est fait une spécialité avec les lois Gayssot, Taubira et Boyer (en cours d’adoption, visant à réprimer toute contestation de tout génocide reconnu par la loi, mais visant surtout à réprimer la négation du génocide arménien dont la reconnaissance est imposée par la loi en France depuis 2001). Or, chacun le sait, les historiens, avec raison, sont opposés à toute loi mémorielle. Nous le sommes avec eux et militons à leurs côtés pour l’abrogation pure et simple de ces lois. La recherche historique ne doit pas dépendre de vérités légalisées !
Contraire à nos principes, ensuite : les Vendéens sont morts pour leurs libertés contre les vérités d’Etat que prétendaient leur imposer la Terreur, notamment en matière religieuse et politique. N’utilisons pas leur mémoire pour faire voter une nouvelle loi liberticide ! Ne transformons pas en vérité de l’Etat républicain le génocide vendéen, aussi réel sur le plan historique, que les génocides commis par les communistes, les nazis et les Turcs durant la Première guerre mondiale, comme par l’Empire ottoman, notamment au Liban, contre les Chrétiens dans la seconde partie du XIXe siècle. La vérité historique du génocide vendéen, grâce principalement aux travaux de Reynald Seycher, est désormais…flagrante. En faire une vérité républicaine ne lui ajouterait rien, bien au contraire ! Ne serait-ce pas, finalement, manquer de respect à la mémoire des victimes de ce génocide ?
Laissons les historiens travailler en toute liberté ! La recherche historique, et elle seule, a permis de faire triompher la vérité sur le génocide vendéen comme sur les autres génocides.
Non, définitivement non, à la reconnaissance « légale » du génocide vendéen et à la répression de sa négation !
Abolition de toute les lois mémorielles et liberticides !
Et en attendant que la vérité historique triomphe, regardez la bande-annonce du film The War of the Vendee :
Et en attendant que la vérité historique triomphe, regardez la bande-annonce du film The War of the Vendee
Henri sur Journal de l’année 14 de Jacques…
“D’abord nous remercions chaleureusement le Prince Jean de ses vœux pour notre pays et de répondre…”