Des membres de l’aile gauche du PS, dont Benoît Hamon (tout de même son porte-parole…) ont estimé, le mardi 17 janvier, que la proposition de création de 60.000 postes dans l’éducation faite par François Hollande ne devait pas être menée « par redéploiements ».
La veille sur France 2, le député Jérôme Cahuzac, chargé des finances au sein de l’équipe de François Hollande, avait affirmé qu’ « il n’y aurait pas de postes supplémentaires créés dans la fonction publique d’Etat, pour une raison assez simple, c’est que la France n’en a tout simplement pas les moyens ».
Réponse immédiate à la réponse : « Nous sommes surpris de l’interprétation faite hier par Jérôme Cahuzac, président de la commission des Finances de l’Assemblée Nationale, de la proposition ambitieuse de François Hollande de créer 60.000 postes d’enseignants dans l’Education nationale », ont rétorqué le porte-parole du PS, ainsi qu’ Henri Emmanuelli, député des Landes, et Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice de Paris, dans un communiqué commun.
Moyennnant quoi, imperturbable, François Hollande continue d’affirmer : « L’engagement est clair » ! Si ce n’est pas de la méthode Coué, ça… ! C’est peut-être clair dans sa tête, mais alors il est bien le seul….
Mais le meilleur est à venir : interrogé sur son choix entre création de postes et redéploiement, François Hollande a aggravé son cas, en quelque sorte : « la bonne version, c’est celle que je donnerai le moment venu au moment où je présenterai la plate-forme présidentielle… Ce qui compte, c’est de mettre ces postes au plus près des enfants. Il y aura bien sur 5 ans ces postes là… soyez patients, ne craignez rien, tout cela vous sera précisé, mais l’engagement il est clair »
En somme, flou complet, on verra plus tard, « circulez-ya-rien-à-voir » mais, surtout, votez pour moi !…… Votez, et je ferai le reste : mais, quel reste ?
PS : on pouvait lire hier soir, dans Le Monde, sous le titre, Education : Hollande adresse « une sévère mise en garde à son équipe » :
« François Hollande a fait une sévère mise au point en disant qu’il fallait savoir si on voulait gagner », a affirmé un participant. Selon un autre participant au conseil politique, le candidat du Parti socialiste a déclaré : « On a tout pour gagner. Si on ne gagne pas, on ne le devra qu’à nous-mêmes, vous n’êtes pas obligés de vous commenter les uns et les autres et de m’obliger à corriger les uns et les autres. »
JSF sur Action Française • Mémoire du commandant…
“Cher Monsieur, Votre message est émouvant. Nous avons toujours gardé, en Provence surtout, le souvenir de…”