« …La France de mes rêves a l’esprit libre et haut, jamais en retard d’un idéal, toujours au secours de la faiblesse, payant de sa personne et ne réclamant rien en retour…
Comment notre pays peut-il être aujourd’hui ce corps social ronchonnant et pestant, et faisant du cynisme le décor quotidien de ses médias de masse ? « Je n’ai qu’un regret – disait Bernanos – c’est de ne pas avoir fait mes rêves assez grands. » Alors rêvons une France qui se reconnaîtrait « la fille aînée de l’Eglise et l’éducatrice des peuples » (Jean-Paul II, 1980) et saurait découvrir de nouvelles terres à défricher…..
« ….Une France chevaleresque et gaie, renouant avec l’art de la conversation; une France à l’aise dans l’amour et l’entretien de ses paysages, à l’aise dans son Histoire et à l’aise avec Dieu, car si les Français n’ont jamais été tous croyants, la foi a fait la France au meilleur d’elle-même.
La France de mes rêves, ce n’est pas d’abord un taux de croissance, même si notre redressement économique est urgent. C’est celle de Bernanos, encore : « Une puissance de l’âme et de l’esprit ».
(1) : dans Famille chrétienne, n° 1775 (du 21 au 27 janvier)
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