Elles sont toujours intéressantes, les chroniques littéraires d’Edmonde Charles-Roux, dans La Provence du dimanche. Parfois, même, elles nous touchent plus particulièrement, nous, les royalistes, comme cette fois où elle aprésenté le livre de son frère, prêtre, sur Louis XVII, pour le martyre duquel elle a eu des mots très justes et, disons-le, superbes…
Ce dimanche 5 février, Edmonde Charles-Roux a choisi de s’arrêter sur le Jeunesse du sacré, de Régis Debray : LA PROVENCE EDMONDE DEBRAY.jpg
Gallimard, 202 pages, 23 euros
Notre époque républicaine et laïque, est frustrée de symbolique et de sacré. C’est le propre de cette expression type du monde moderne qu’est la « social démocratie » que de vouloir méconnaître et rejeter la dimension sacrale de la souveraineté.
En 1789, nous avons détruit les éléments du sacré qui auraient dû être considérés comme intouchables. Ne pas avoir respecté ces règles, voire agit à leur encontre, a été généralement considéré comme un crime symbolique : c’est ce qu’on nomme un sacrilège.